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Les modèles Yunus et Chissano dans la réduction de la pauvreté au Gabon
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Infos Gabon


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Libreville – Les assises sociales du Gabon tenues les 25 et 26 avril 2014 à Agondjé au nord de Libreville, ont été rehaussées par les exposés de deux personnalités dont les actions privées et publiques ont amené à faire reculer les statistiques de la pauvreté dans leurs pays respectifs que sont le Bangladesh et le Mozambique.

Le premier, Mohammed Yunus est le concepteur de la micro finance destinée aux populations rurales pauvres. Le projet dénommé ‘’Gramen’’ (village) est lancé officiellement en 1977 et son succès immédiat au Bangladesh l’érigera en établissement bancaire en 1983. Il s’étendra dans d’autres pays dès 1989 pour bénéficier aujourd’hui directement ou non à une population de 300 millions de personnes dans le monde. Parti de l’activité économique en zone rurale, le’’ Gramen’’ a atteint aujourd’hui l’industrie textile, la téléphonie, la production électrique par énergie solaire.

Le leitmotiv de cet économiste et homme d’affaires privé bangladais est « de se départir de la dépendance, de créer et d’aider les autres », plaçant ainsi l’homme au centre de son action économique et sans plus tout attendre de l’Etat.

Ce prix Nobel de la paix pense qu’il est possible de reproduire au Gabon ce qu’il a réalisé au Bangladesh et dans d’autres pays du monde, en partant simplement de petites structures dans les villages.

Certains observateurs proposent même que Mohammed Yunus pilote le volet micro finance du pacte social en projet au Gabon.

Les second model est l’ancien Président de la République mozambicaine Joaquim Chissano, dont la politique avait à l’époque abouti à la mise en place d’un tissu économique viable au Mozambique qui sortait à peine de la guerre d’indépendance contre le Portugal.

Pour ce faire, le Mozambique sous Chissano avait mis l’accent sur l’éducation, les infrastructures routières, les formations en gestion d’entreprise, la confiance donnée aux gens en leur fournissant les moyens de s’organiser.

Il ressort de ces deux expériences qui intéressent fortement les autorités et forces vives du Gabon, en ce qu’elles sont proches des choix du pays, notamment créer une classe d’hommes d’affaires nationaux et attirer les investisseurs, avec une large place faite à la femme.

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