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Législatives 2018 : Des suspicions dans le camp de Jean Ping
Publié le lundi 5 mars 2018  |  Gabon Nouvelle Vision
L`opposant,
© Autre presse par DR
L`opposant, Jean Ping
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La montée de fièvre due à l’approche des législatives a pour corolaire une poussée d’adrénaline au sein de la classe politique. La Coalition pour la nouvelle République de Jean Ping en paie déjà le prix avec la montée des voix dissonantes au sein de ce groupement de l’opposition dite radicale.

La question de la participation ou non aux législatives ne cesse de susciter des remous au sein de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping à tel point que certains vont jusqu’à évoquer une éventuelle scission de ce groupement politique érigé pour faire face à Ali Bongo Ondimba et le Parti démocratique gabonais (PDG).

Le 15 février 2018, des membres de la CNR prenaient part à un point de presse sur « le refus de la participation aux élections législatives organisées par le pouvoir PDG ». Neuf partis, dits partis gazelles de cette coalition, s’étaient prononcés en faveur de leur non-participation au scrutin prévu pour avril 2018, estimant par ailleurs que le véritable combat était celui de l’investiture de Jean Ping comme président de la République gabonaise. « L’élection législative n’est pas comparable à l’élection présidentielle », avaient-ils laissé entendre.

Le 2 mars 2018, le tour est revenu aux coordinations provinciales de cette coalition. Elles ont à leur tour refusé la participation de ce groupement politique au prochain scrutin législatif. Par la voix de Noël Borobo Epembia, les coordinations ont dit s’aligner derrière ceux de leur groupement qui se sont inscrits dans cette logique en exprimant des doutes quant à l'Union nationale (UN) de Zacharie Myboto, Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama, le Rassemblement héritage et Modernité d'Alexandre Barro Chambrier ainsi que l'Union et solidarité (US) de Jean de Dieu Moukagni Iwangou qui ont décidé d’y prendre part.

« La position actuelle des Quatre dans ce débat autour de la participation aux élections législatives amène les coordinations provinciales à s’interroger sur leurs véritables motivations », a déclaré Noël Borobo Epembia. « Les Quatre vont-ils aux élections législatives pour l’intérêt général des populations ou simplement pour satisfaire leurs ambitions partisanes, égoïstes et égotiques ? », a-t-il poursuivi, cédant la place à un questionnement à priori lancinant.

La CNR que d’aucuns croyaient forte et unie, laisse une fois de plus apparaître quelques lézardes dont les signes qui avaient déjà apparus, se révèlent encore avec la participation ou non aux législatives. Selon certains, « le jeu égocentrique » prend le pas sur « la vision stratégique » de ce que doit être un parti politique et plus encore.
Guy Nzouba-Ndama estimait qu’un parti politique a la mission d’occuper le terrain en participant aux échéances électorales. Pour lui, la conquête du pouvoir se fait à différents niveaux et pas seulement à la présidentielle. Une opinion à laquelle n’adhèrent pas certains de ses frères d’armes et mis à jour par cette question des législatives.

Sur cette question qui divise désormais le camp Ping, ce dernier avait annoncé qu'il devait parler. La sortie est toujours attendue et d’aucuns estiment de fait qu’il entretient lui-même ces dissonances.
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