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Transports : Vers la privatisation du CGC
Publié le samedi 3 mars 2018  |  gabonnouvellevision.info
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Après avoir donné les raisons du non-paiement des salaires des agents du CGC via une note de presse le 1er mars, la directrice générale de cet établissement public a annoncé qu’un audit sera fait pour la privatisation du CGC.

L’accès de fièvre au Conseil gabonais des chargeurs (CGC) a amené sa directrice générale, Liliane Ngari à sortir du bois. Le 1er mars 2018, via une note de presse, elle a donné les raisons du non-paiement des arriérés de salaires des agents « des mois de janvier 2018 », alors que les syndicalistes évoquent pour leur part les mois de « décembre 2017, janvier 2018 et bientôt février 2018 ». D’où, leur entrée en grève depuis le 16 février.

Mais, outre l’irrégularité des salaires, les agents ont dénoncé le mode de gestion de la structure et ont revendiqué le départ de quelques dirigeants dont Liliane Ngari, la directrice générale. « Le CGC n’a pas un problème d’argent, il a un problème de management. Dixit Liliane Ngari DG CGC », « ABO on saigne, arrête l’hémorragie. Trop c’est trop », pouvait-on lire sur les banderoles érigées à l’occasion de la grève.

En donnant les raisons ayant conduit au non-paiement des salaires revendiqués, à travers une note de presse rendue publique le 1er mars, la directrice générale de l’établissement a annoncé que l’établissement sera privatisé. A priori, pour permettre à nouveau à l’établissement de fonctionner de façon optimale.

« C’est pourquoi, le gouvernement a décidé de commettre une mission du Comité de privatisation au CGC » a-t-elle signifié. Selon Liliane Ngari, « cette mission consiste à faire un full audit sur le plan organisationnel, juridique, comptable et financier ».

S’il est vrai que le processus de privatisation implique le transfert de la propriété d'une bonne partie, voire de la totalité, du capital d'une entreprise du secteur public au secteur privé, à propos de cette privatisation envisagée,rien n’a encore été concrètement dit pour savoir si le CGC restera sous le contrôle partiel ou complet de l'État ou si ce dernier a choisi de rester actionnaire.

« Cette mission devrait déboucher sur des propositions efficaces de restructuration, afin de rétablir un équilibre financier entre les charges et les recettes, et ramener in fine, la paix sociale eu sein de l’établissement » a indiqué Liliane Ngari.
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