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Exclusivité : Veolia dit sa part de vérité sur son litige avec le Gabon
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le Secrétaire Général du Groupe Veolia, Helman le Pas de Sécheval
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Libreville – Le Secrétaire Général du Groupe Veolia, Helman le Pas de Sécheval, contacté par la rédaction de Gabonactu.com depuis Libreville a livré en exclusivité sa part de vérité sur son litige avec le Gabon qui a interrompu son contrat de concession de 5 ans pour la production et la distribution de l’eau et l’électricité dans tout le territoire gabonais.

Gabonactu.com : Que pense Veolia de la décision du gouvernement gabonais ?



Helman le Pas de Sécheval : Il ne s’agit aucunement ici d’une « fin de contrat », comme le clame le Ministre de l’Eau et de l’Energie, qui a aussi précisé qu’il fallait « finaliser la rupture contractuelle dans les règles de l’art » avec Veolia…. Il s’agit ici d’une rupture unilatérale de contrat sans fondement juridique, au mépris de la loi.

C’est une action brutale, avec des hommes en armes sans aucun respect des salariés de la SEEG. Faut-il des forces armées pour mettre fin à un contrat ?

C’est aussi un triste message que le Gabon envoie à l’étranger et aux investisseurs. Car les pays émergents d’Afrique ont besoin de ces infrastructures, indispensables au développement économique.

Le gouvernement affirme que Veolia a quitté les négociations en octobre dernier. Il a simplement acté ce départ !

C’est tout à fait inexact.

Tout d’abord, il s’agissait d’appliquer strictement les termes du contrat renouvelé en 2017 : c’est à dire adapter certains articles de ce contrat pour passer d’une concession à un affermage. Ceci n’implique donc aucunement que le contrat actuel puisse être unilatéralement et brutalement remis en cause.

Les représentants de Veolia et de la SEEG ont plusieurs fois relancé le Ministère et le Ministre pour poursuivre les travaux engagés qui avaient pour date butoir le 1er janvier 2018. L’Etat n’a pas proposé de prolongation de délai pour finaliser les travaux, malgré les relances de la SEEG.

La SEEG se plaignait d’une lourde dette de l’Etat. A combien s’élève-t-elle aujourd’hui ?

Au moment où je vous parle, l’Etat est encore redevable de près de 41 milliards de FCFA. Et ce malgré le protocole d’apurement des dettes signé l’année dernière.

Gabonactu.com vous remercie.

Propos recueillis par Yves Laurent GOMA
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