Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Législatives au Gabon : bataille finale entre partisans d’Ali Bongo Ondimba et de Jean Ping ?
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  Jeune Afrique
1e
© Présidence par DR
1e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG)
Vendredi 8 décembre 2017. Libreville. Placé sous le thème « Régénération et revitalisation », le 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ouvert au stade de l’amitié d’Angondjé en présence du Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba.
Comment


Les opposants rêvent d’imposer une cohabitation au président à l’issue des législatives. Mais se tiendront-elles en avril, comme prévu ?

« Les élections seront organisées dans les délais. » Joint par JA, le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilié By Nzé, ne doute pas. Comme Ali Bongo Ondimba l’avait laissé entendre le 31 décembre 2017, rien n’empêchera selon lui le scrutin législatif de se tenir en avril, conformément au calendrier de la Cour constitutionnelle. Mais de nombreux chantiers demeurent : révision des textes de loi et des listes, calendrier, mise en place du Centre gabonais des élections (CGE) et de l’Autorité de régulation de la communication, redécoupage des circonscriptions et augmentation du nombre de députés.

Bilié By Nzé affirme que le ministère de l’Intérieur a jusqu’à la fin de février pour proposer un plan d’action : « Les travaux ont débuté. Le ministère planche sur les textes et doit proposer un redécoupage des circonscriptions. » Certaines zones densément peuplées ou étendues devraient être davantage représentées. « Mais cela concerne un nombre réduit de députés, c’est faisable dans les temps », confie-t-on à la présidence. Quant aux listes électorales, elles doivent être révisées « dans le premier trimestre ».

Animosité de la vieille garde
L’opposition ne partage pas cet optimisme. « Il serait surprenant de parvenir à un redécoupage dans les douze prochains mois, estime un adversaire de la majorité. Cette question est sur la table depuis 1990. Aucune solution n’a jamais été trouvée. » Guy Nzouba-Ndama, ex-président de l’Assemblée nationale, aujourd’hui président des Démocrates, est moins catégorique : « Tout est faisable s’il y a une volonté politique, mais le gouvernement a traîné les pieds. » L’important, pour lui comme pour le reste de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR), réunie autour de Jean Ping, est de tenir les délais.

« Les réformes ne doivent pas servir d’excuse pour demander un report à la Cour constitutionnelle », explique un membre de la coalition. « Légalement, il n’y a aucune obligation de procéder au redécoupage ou de créer l’Autorité de régulation de la communication ou le CGE », renchérit Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, porte-parole de la CNR. En d’autres termes, la CNR espère une confrontation dans les urnes dès avril, quitte à oublier quelques-unes des réformes promises.

Personne n’est prêt, nuance un candidat de l’opposition
Aura-t-elle lieu à la date prévue ? « Personne n’est prêt », nuance un candidat de l’opposition, qui plaide pour un scrutin en novembre ou en décembre. La CNR, qui veut pousser son rival à une cohabitation, espère éviter la dispersion de ses troupes entre ses leaders Zacharie ­Myboto, Alexandre Barro Chambrier, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Benoit Mouity Nzamba, Louis-Gaston Mayila et Guy ­Nzouba-Ndama.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires


Comment