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MOUILA : Olam clarifie les zones d’ombre sur les salaires de ses employés
Publié le jeudi 25 janvier 2018  |  Gabon News
Olam
© Autre presse par DR
Olam Gabon / Visite des sites : le palmier à huile devient réalité
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Plusieurs travailleurs accusent la compagnie Singapourienne de rémunérer ses employés en dessous du revenu minimum fixé en République gabonaise, les responsables de l’entreprise estiment que ce n’est qu’un problème de mauvaise interprétation du bulletin de salaire.


C’est au cours de la présentation du lot 2 Mandji que le responsable des ressources humaines a, ce 22 janvier face aux journalistes, voulu tordre le cou à toutes les allégations inexactes sur les salaires des employés d’Olam Palm, notamment ceux du lot1 et 2 de Mouila dont il a la responsabilité. En effet, Juldas Bouckinda a fait la démonstration que les salaires des employés qu’il gère au quotidien respectent bel et bien les procédures en République gabonaise notamment l’ordonnance qui porte sur le revenu minimum mensuel.

Pour le responsable des ressources humaines, il s’agit d’une mauvaise lecture du bulletin de salaire. « Nous rémunérons notre personnel d’exécution, c’est-à-dire les ouvriers agricoles à 675 Fcfa l’heure. Le taux d’heure en un mois est de 200 heures, ce qui donne 135 000 Francs cfa au-dessus desquels nous allons ajouter 15 000 francs de Logement qui donne 150 000 francs. Notre personnel ne perçoit pas de prime de transport parce qu’ils sont déjà transportés ». En dépit d’une telle affirmation, comment alors justifier que certains employés se retrouvent avec des salaires en dessous du revenu minimum ? Le chargé des ressources humaines s’est voulu très précis sur la question en relevant trois éléments justificatifs : « dans notre système nous avons initié quelque chose qui n’est pas une obligation légale ce que nous appelons la quinzaine.

Chaque milieu de mois nous donnons la possibilité à notre personnel de prendre de l’argent en avance sur leur salaire afin que celle-ci soit déductible en fin de moi (…) le monsieur qui a pris la quinzaine s’attend encore à recevoir la totalité de son salaire à la fin du mois ». Outre cette incompréhension, le RH relève un autre problème « l’employé peut venir voir l’entreprise pour un problème personnel (décès, maladie etc) tout cela est déductible dans le salaire de la fin du mois » Enfin notre interlocuteur soulève ce qu’il appelle « le grand problème » à savoir l’absentéisme.

En effet le responsable des ressources humaines ne comprend pas que « des employés qui brillent par leur absentéisme, qui ne viennent pas au travail tous les jours, s’attendent à être rémunéré à 150 000 FCFA alors que nous connaissons le principe qui est travail égale salaire » S’il est évident que le problème posé est la mauvaise lecture du bulletin de salaire, les responsable de l’entreprise se doivent davantage de faire preuve de pédagogie envers ces populations qui, pour plusieurs, découvre un emploi pour la première fois et ne sont donc pas au fait de ces questions. Il faut tout de même rappeler que le total des employés du lot 1 et 2 de Mouila est de 1205, tous assurés, avec 75% de jeunes. Olam Palm Mouila est toujours selon ses responsables, en quête de main d’œuvre.

PC
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