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Elections législatives 2018 : les candidats du Parti démocratique gabonais seront choisis par la base
Publié le samedi 20 janvier 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Eric
© Autre presse par DR
Eric Dodo Bounguendza
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LIBREVILLE - Au cours d’une série de réunions qu’il organise depuis mercredi à Libreville avec les différents responsables de cette formation politique relevant des neufs provinces du Gabon sur la nouvelle vision du parti au pouvoir au sortir de son dernier congrès ordinaire, le secrétaire général, Eric Dodo Bouguendza a déclaré que les candidats qui défendront les couleurs du Parti démocratique gabonais (PDG), seront préalablement votés par les militants de base de chaque siège.

Au cours de sa rencontre, mercredi avec les responsables politiques des provinces de la Ngounié et ceux de la Nyanga, du sud du Gabon, il a fait savoir à l’assistance que les réflexions sont en cours sur la tenue des élections des candidats sous forme de primaires.

Cette nouvelle vient mettre un terme définitif aux affirmations qui disaient que les membres du bureau politique, élus dernièrement lors des conseils provinciaux, seront d’emblée investis candidats aux prochaines élections législatives.

Tout en rappelant que la hiérarchie du parti réfléchit actuellement sur la tenue des élections législatives, il a également indiqué que la même dynamique est de mise s’agissant du déroulement de la campagne et de la qualité des messages à porter en vue d’obtenir les suffrages des électeurs.

Le secrétaire général du PDG a également évoqué l’élection des secrétaires provinciaux, communaux, départementaux et fédéraux. En cas de non élection, il a indiqué que le choix définitif revient au président du parti, Ali Bongo Ondimba, suite aux propositions.

Abordant la célébration du cinquantenaire du PDG, qui sera célébré le 12 mars prochain, Eric Dodo Bouguendza a informé les uns et les autres sur l’obligation de chaque militant à participer financièrement à l’organisation de cet évènement. Dans cette logique, une grille de cotisations sera établie par la trésorerie de cette formation politique dans les prochains jours.

Dans le même ordre d’idées, il a annoncé la tenue, à partir de ce vendredi et ce jusqu’à samedi, du séminaire des trésoriers provinciaux du parti. Il sera question de réfléchir sur les mécanismes de financement et de prélèvement des cotisations des militants, et d’arrêter les stratégies d’engagement de chaque militants au regard des arriérées de paiement des cotisations constatées au niveau de plusieurs militants en général et des hauts cadres en particulier.

Et pour ce qui est de l’utilisation desdites cotisations, une innovation a vu le jour. 40% des cotisations par province vont remontés au siège national pour une utilisation d’intérêt général et 60% consacrés aux activités locales du parti.

Dans le cadre de la réglementation du PDG, il a affirmé que le processus d’actualisation des textes est en cours et qu’une vingtaine est déjà à jour notamment ceux issus du congrès de 2013, qui étaient problématiques.

Aussi, a-t-il annoncé la mis à jour des listes des nouveaux responsables à savoir les membres du conseil national et ceux du comité central dont la première publication était truffée d’erreurs. C’est dans ce sens qu’il a informé l’assistance de la publication prochaine des listes toilettées dans un numéro spécial du journal d’information du PDG dénommé « le nouveau dialogue ».

Abordant enfin la question de l’actualisation du fichier du parti, il ressort qu’au sortir de son dernier congrès ordinaire, le PDG compte, à ce jour, 91.963 militants sur toute l’étendue du territoire national. Et d’ajouter que ce nombre n’est pas définitif vu que les inscriptions se poursuivent.

Il a également entretenu les responsables politiques de la Ngounié et de la Nyanga sur la relance de l’établissement des cartes de militants, l’organisation des séminaires à l’endroit des nouveaux responsables, l’interdiction pour tout militant de créer des associations conformément aux résolutions du congrès, ainsi que la fin de l’autorité absolue et de maitrise, à connotation esclavagiste, des membres du bureaux politiques ou du comité permanent sur les secrétaires provinciaux, communaux, départementaux, fédéraux, de sections et de comités.

Rappelons que ces réunions ont pour objectifs d’informer les différents responsables sur les nouvelles méthodes de fonctionnement du PDG, issues du dernier congrès tenue du 8 au 10 décembre 2017 à Angondjé au nord de Libreville.

SN
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