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Grève des magistrats : la tête du ministre toujours mise à prix
Publié le lundi 8 janvier 2018  |  Gabon Media Time
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués, le gouvernement Issoze Ngondet II. Photo: Francis NKEA NZIGUE, ministre d’état, ministre de la justice, garde des sceaux, charge des droits humains.
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Quatre semaines après le déclenchement de la grève du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) suite aux déclarations outrancières du ministre de la Justice, Francis Nkea Ndzigue, tenues le 8 décembre 2017 dernier, à l’égard des magistrats, qu’il accusait d’être des «corrompus», la situation semble toujours aussi tendue.

Le bras de fer qui oppose le ministre de la Justice, Garde des sceaux aux magistrats est loin d’avoir trouvé son épilogue, les derniers cités continuent d’exiger purement et simplement le départ du membre du gouvernement. Leur mouvement de grève générale illimitée lancé le 13 décembre 2017 reste largement suivi. Aujourd’hui la tension est toujours à son comble.

Sur l’ensemble du territoire, les juridictions tournent au ralentie, la grève est suivie par l’ensemble des magistrats quelque soit l’ordre quelque soit le degré. Une preuve de plus que la détermination des hommes en toges noires est inébranlable.

Pour le Synamag, représenté par son président, Germain Nguema Ella, «il n’y a qu’une seule issue possible : le départ du ministre. Nous n’envisageons rien d’autre que son départ. C’est désormais impossible pour les magistrats de travailler sous sa tutelle».

D’ailleurs, il se dit du coté du ministère, que Francis Nkea Ndzigue n’apparait plus que comme un épouvantail, puisque n’étant plus apte à ouvrir les négociations avec les magistrats, qu’il avait insulté sans sourcilier. Il lui revient donc de prendre ses responsabilités afin de s’éviter un limogeage qui serait une véritable humiliation pour lui, le tout puissant avocat du président de la République, et ainsi soulager les nombreux justiciables qui sont privés, de son fait, d’accès à la justice.
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