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Infrastructures : l’Etat va recruter d’autres opérateurs pour les nationales 1 et 3
Publié le jeudi 4 janvier 2018  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Le ministre des Infrastructures, des Travaux publiques et de l’Aménagement du territoire, Jean Pierre Oyiba.
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Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures Jean-Pierre Oyiba, est revenu dans un entretien accordé au quotidien pro gouvernemental L’Union sur les contours de la décision du gouvernement de mettre un terme à la collaboration avec les entreprises Socoba, Entraco-Cedex et Acciona sur la construction des routes nationales 1 et 3.

Les entreprises, apprend-on dans l’entretien du ministre, mécontentes de cette décision prise le 8 décembre 2017, ont décidé de porter plainte devant les tribunaux pour rupture abusive de contrat.

D’après le ministre, c’est en 2008 que la première commande de construction d’un linéaire entre le PK 12 et le PK 75 a été passée entre l’Etat et l’entreprise Entraco-Cedex, filiale de l’entreprise européenne Eurofinsa.

Suite à des modifications intervenues en 2010, le marché initial de 61 milliards de Fcfa passe à 91 milliards de Fcfa, empruntés auprès d’une banque européenne à des « taux prohibitifs ».

«Le dossier n’a pas été suivi d’effets puisque nous avons connu d’entrée de jeu des difficultés financières, le respect du règlement de l’échéancier, mais surtout, l’incapacité de cette entreprise à s’accorder avec l’ANGTI (Agence nationale des grands travaux d’infrastructures) pour réaliser les travaux demandés », explique-t-il.

«La résiliation de ce contrat va nous permettre de conclure un autre marché à des conditions acceptables», souligne le ministre, non sans assurer que cette fois, «pour des travaux de cette nature qui relèvent des infrastructures lourdes», les conditions d’emprunt permettent d’étaler l’échéancier sur une durée qui ne peut pas être inférieure à 15 ans.

Mais, au-delà des récriminations des entreprises, Jean-Pierre Oyiba indique que c’est «un problème de rigueur et de volonté de faire quelque chose de bien» qui a conduit le gouvernement à rechercher des solutions bénéfiques en résiliant le contrat avec les premières entreprises.

SeM
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