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Azur Gabon : Retrait imminent de sa licence d’exploitation pour insuffisance de résultats
Publié le lundi 18 decembre 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
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Libreville – L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), a annoncé dans un récent communiqué le retrait sous peu de la licence d’exploitation de la téléphonie mobile, attribuée à Azur Gabon depuis 2009, pour insuffisance chronique des résultats.



« Nonobstant la saisine de l’ARCEP transmise au gouvernement de la République à ce sujet conformément à la réglementation en vigueur, le Conseil de Régulation de l’ARCEP réuni en sa séance du 07 décembre 2017, a par ailleurs décidé de prendre toutes les dispositions nécessaires et urgentes visant à mettre fin à cette situation qui génère un impact négatif sur les équilibres macroéconomiques du secteur des communications électroniques en République gabonaise », a déploré l’ ARCEP, menaçant, à des mots à peines voilés, la rupture du contrat et le retrait de la licence d’exploitation.

L’ARCEP reproche à la société USAN Gabon, opérant sous la marque AZUR Gabon de déclarer chaque année des résultats financiers négatifs et d’être incapable de solder sa lourde dette de 42 milliards FCFA vis-à-vis de ses prestataires et de l’Etat gabonais. L’entreprise de téléphonie mobile accuse également des grosses difficultés à faire face à la concurrence, en « raison de capacités techniques et financières insuffisantes ne permettant pas notamment la couverture optimale du territoire national et l’implémentation des technologies 3G, 4G et à venir ».

Outre la dégradation persistante de la qualité de service, Azur Gabon s’illustre également dans des « pratiques frauduleuses visant le détournement du trafic international ainsi que la création de routes nouvelles destinées à écouler du trafic en violation flagrante des textes en vigueur en la matière ».

L’autorité de régulation ajoute à ces griefs, le non-paiement des salaires du personnel depuis au moins sept (7) mois. Les arriérés des salaires constituant une source de fortes tensions sociales récurrentes.

Camille Boussoughou
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