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One Planet Summit : Ali Bongo offre 250 millions de Fcfa à l’initiative africaine sur l’adaptation
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  Gabon Media Time
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© Présidence par DR
One Planet Summit : le Gabon, premier bailleur de l`Initiative africaine sur l`adaptation
Mardi 12 décembre 2017. Paris. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a annoncé que le Gabon contribuera à hauteur de USD 500.000 au budget de l`Initiative africaine sur l`adaptation, prévue de lancer ses activités d`ici 2020.
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Ali Bongo Ondimba, président gabonais, par ailleurs Coordonnateur du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains sur le Changement Climatique (CAHOSCC) a annoncé ce mardi 12 décembre courant, en France une contribution du Gabon de l’ordre de 500.000 dollars (soit environ 250.000.000 FCFA) pour l’Initiative africaine sur l’adaptation à l’occasion du «One Planet Summit». Un geste qui vient confirmer la volonté du dirigeant gabonais de se positionner comme leader africain sur les questions liées aux changements climatiques et à la protection de l’environnement.



A l’occasion de la conférence «One Planet Summit» qui se tient à Boulogne-billancourt, organisée par son «ami» Emmanuel Macron, président de la République française après l’annonce de Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris sur le climat signé par plusieurs pays lors de la COP21 en France. Cette rencontre qui avait pour mission d’inciter les pays signataires de l’accord de Paris sur le climat à trouver des mécanismes de financements a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements.

Dans son propos liminaire, Ali Bongo a indiqué que «la vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques est chaque jour plus grande. Pour y répondre, nous avons lancé, il y a deux ans, l’Initiative africaine sur l’adaptation qui nécessite pour son démarrage un budget estimé à 5 millions de dollars d’ici à 2020». Ainsi, va-t-il proposer d’inviter le système financier et bancaire mondial à inventer des mécanismes originaux d’appui à l’adaptation et à l’atténuation en faisant en sorte, par exemple, que les prêts servant à la construction d’infrastructures relevant de l’atténuation (comme les barrages hydroélectriques) ou relevant de l’adaptation (comme les digues et canaux) soient affectés d’un Label Climat offrant des taux et conditionnalités préférentiels.

Et c’est dans cette perspective qu’il a annoncé qu’«en tant que Coordonnateur du Comité des chefs d’Etat africains sur le Climat, lancer une campagne de mobilisation de fonds pour l’Initiative africaine sur l’adaptation auprès des Etats de l’Union africaine pour montrer à la communauté internationale notre engagement et l’encourager à nous accompagner. Le Gabon annonce une contribution de 500.000 dollars à l’Initiative africaine sur l’adaptation». Une annonce diversement appréciée dans les «bidonvilles» du Gabon qui y voient une autre dépense superflue pendant que les plusieurs questions nécessitant des investissements financiers restent en suspens à Libreville.

Pour les écologistes, c’est un geste essentiel pour consacrer l’image du Gabon à l’international sur les questions de préservation de la nature. Ce sont peut-être 500.000 raisons de crier à une sorte d’irresponsabilité de gouvernance, mais surtout, il s’agit là aussi du prix à pays pour rester le leader vert africain, «the african green leader».
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