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Au PDG la traque des vieux devient féroce
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  Gabon Actu
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© Présidence par DR
1e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG)
Vendredi 8 décembre 2017. Libreville. Placé sous le thème « Régénération et revitalisation », le 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ouvert au stade de l’amitié d’Angondjé en présence du Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba.
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Libreville – Au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968), la traque des vieux devient de plus en plus féroce comme on peut le remarquer après les nominations opérées lors du dernier congrès ordinaire du parti tenu dans la capitale du 8 au 10 décembre 2017.

Tous les vieux ont quasiment été écartés. Les figures incontournables de l’époque d’Omar Bongo Ondimba ont été envoyées à « l’enfer » pour y vivre le second demi siècle au pouvoir de leur parti qui célèbre le 12 mars prochain ses 50 ans d’existence et de pouvoir à la tête du petit Etat pétrolier d’Afrique centrale.

Dans le Haut Ogooué, Paul Toungui et Idriss Ngari ont été gommés. Dans l’Estuaire, Paul Biyoghe Mba et André Dieudonné Berre sont désormais dans le placard de l’histoire. Dans le Moyen Ogooué c’est l’actuel président de l’Assemblée nationale Richard Auguste Onouviet qui est écarté comme Doupambi Matoka dans la Ngounié et Angélique Ngoma dans la Nyanga. François Owono Nguéma peut désormais garder ses traditionnels nœuds papillons dans son Woleu Ntem natal tout comme son frère Emmanuel Ondo Metogho. Georgette Koko et Paulette Koho de l’Ogooué Ivindo aussi renvoyées.

Sentant certainement venir l’orage, le très félin de tous, Michel Essonghe de la province de l’Ogooué maritime a vite annoncé son retrait de la hiérarchie du parti. Il se consacrera désormais à ses juteux business toujours florissants.

Ali Bongo et ses nouveaux maîtres penseurs ont ainsi réussi à faire main basse sur le parti de masse, véritable machine de prise et de conservation du pouvoir au Gabon.

La guerre pour le contrôle du parti lancée du vivant d’Omar Bongo Ondimba, le président fondateur du parti vient certainement de s’achever après le 11ème congrès ordinaire avancé.

Et pour couronner le tout, les anciens rénovateurs qui ont pris les commandes du pays et du parti après la mort d’Omar Bongo ont tout cadenassé. Il est désormais interdit de créer les courants politiques au sein du parti. Comme qui dirait « tu la ferme ou tu claque la porte ». « C’est le temps ».

Camille Boussougou
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