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Ali Bongo, face à l’impératif politique de redistribution des cartes, avant 2016
Publié le mardi 15 avril 2014   |  Gabon Libre


Le
© Autre presse par DR
Le chef de l`État Ali Bongo Ondimba


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Sauf de prendre le risque de se fragiliser, face à un climat social au rouge et une population en désamour avec la chose politique, le Chef de l’Etat gabonais gagnerait à ouvrir le champ au camp d’en face, en pourvoyant des occupants à certains postes stratégiques et de prestiges, pour certains, jusqu’ici vacants.

La Direction de Cabinet du Chef de l’Etat

Si le poste central est occupé depuis quatre ans, il ne fait mystère que les gabonais de tout bord politique, restent amèrs face à son actuel occupant. Les origines béninoises de Maixant Accrombessi font jazzer, et pourraient constituer d’ici à 2016, date du prochain scrutin présidentiel, un gros caillou dans la chaussure d’Ali Bongo, qui est de fait candidat à sa succession, sauf inattendu.

Un poste, avant l’arrivée de Maixant d’Accrombessi, qui était séquestré par les cadres politiques originaires de la province du Haut Ogooué. A deux ans de la prochaine présidentielle, les équilibres pourraient être préservés pour ménager les susceptibilités, et ainsi, éviter de favoriser l’émergence des vents contraires ‘’dans la maison’’, allusion à la province d’origine d’Ali Bongo.

La Vice Présidence de la République

Ils sont nombreux, les opposants se bousculant au portillon pour s’inviter à la mangeoire, pardon, pour s’offrir ce strapontin. Un poste de prestige, dont la marge de manœuvre du successeur de Didjob Divungui Didingu, est au cœur des tractations depuis les derniers jours de feu Omar Bongo Ondimba.

La mise en pratique de la notion de partage, imposerait l’ouverture à l’autre. Une ouverture sur fond de calculs politiciens, puisqu’elle ne pourrait être envisagée sans contre partie. La monnaie d’échange dans ce cas de figure pourrait se nommer, retour d’ascenseur dans deux ans. Une donne qui pourrait, en cas d’essai payant, ramener des suffrages politiquement acquis à certaines personnalités qui pourraient être piochées dans des chapelles, ne vibrant pas à la gloire des louanges de l’émergence.

La Présidence du Conseil National de la Démocratie

Les preneurs ne manquent également pas de ce côté, et certains vont jusqu’à revendiquer avoir le profil de l’emploi. C’est notamment le cas pour le président du Parti Social Démocrate, PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou, actuel maire de la commune de Mouila. L’homme, un familier des mouvements de va et vient entre pouvoir et opposition, revendique par ailleurs la paternité de l’idée qui a permis d'accoucher de cette institution. ‘’ C’est normal, c’est le PSD lors des accords de Paris de 1994 qui a proposé la mise en place du CND, pour permettre aux gabonais de se parler, dans la foulée de la controverse de la présidentielle de 1993’’ dixit Maganga Moussavou, pour qui, son parti est l’un des rares dans l’opposition, qui est en phase avec le préalable de la présence d’au moins deux élus nationaux, à toute formation politique souhaitant proposer des candidats à la présidence de cette institution.

Les dernières législatives de décembre 2011, avaient été boycottées par de nombreux partis de l’opposition, au nom de l’absence de transparence.

Pour le CND comme pour la Vice Présidence de la République, 2016 est la toile de fond des motivations.

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