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Action publique : Ali Bongo demande au gouvernement de prendre ses responsabilités
Publié le jeudi 7 decembre 2017  |  Gabon Nouvelle Vision
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© Présidence par DR
Son Excellence Ali Bongo Ondimba a lancé les travaux du séminaire gouvernemental
Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a lancé ce jour les travaux du séminaire gouvernemental qui se déroule du 14 au 15 septembre au Cap Estérias.
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En son nom, le porte-parole de la présidence de la République est revenu sur certaines questions liées à l’efficacité de l’action publique, invitant le gouvernement à s'impliquer davantage pour résoudre des questions liées, entre autres, au climat social, à la sécurité dans les écoles et à la construction des infrastructures.

Ike Ngouoni Aila Oyouomi (photo), porte-parole de la présidence de la République, au cours d’un point de presse mardi 5 décembre 2017 au palais du Bord de mer, a évoqué la descente sur le terrain du directeur de cabinet du chef de l’Etat, le meurtre d’un élève à Oyem et le mauvais état de certaines voies dont la Nationale n°1. Pour apporter des réponses concrètes, il a, au nom du président Ali Bongo Ondimba, appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités.

D’aucuns se souviennent que Brice Laccruche Alihanga, sur instruction du président de la République, avait rencontré le personnel gréviste des régies financières. Les discussions ont débouché sur un accord qui a permis le maintien du service public dans ces secteurs. Pour Ike Ngouoni Aila Oyouomi, les leçons à tirer sont que le dialogue social ouvert et sincère permet de dénouer les situations les plus incrustées, qu’il y a nécessité pour toutes les structures de l’Etat d’évoluer vers plus d’efficacité et surtout qu’il y a une question de responsabilité.

« Il revient maintenant, et le chef de l’Etat sera extrêmement vigilant sur ce point, au gouvernement de prendre toutes mesures susceptibles d’accompagner ces régies financière sur la voie de la réforme », a-t-il déclaré. Ceci, pour que l’Etat se repose « sur une administration pleinement capable de remplir ses missions ».

Si certains s’interrogent « sur le silence du gouvernement face à la violence grandissante en milieu scolaire », eu égard au drame d’Oyem, Ike Ngouoni a indiqué qu’« il est de la responsabilité du ministère de l’Education nationale et du gouvernement de manière générale, de faire en sorte que toutes les personnes qui rentrent dans le sanctuaire de la connaissance l’école, le collège, le lycée, ou l’université puisse venir et y être en toute sécurité ».

La jeunesse, a-t-il rappelé, est la priorité de la mandature du chef de l’Etat. « Et c’est donc pour cela que là aussi il sera très regardant, très exigent sur la capacité du gouvernement à prendre des mesures concrètes organisées et durables pour endiguer ce phénomène de violence en milieu scolaire ».

Pour les infrastructures, Ike Ngouoni a affirmé que le chef de l’Etat est particulièrement vigilant. Selon lui, des instructions ont été données pour régler définitivement ce problème. Admettant qu’il faut une « mobilisation financière », il a estimé que le dynamisme et l’action du chef de l’Etat « invitent les membres du gouvernement à prendre leurs responsabilités et à organiser les choses ».
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