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Deux sujets principaux évoqués entre le Ministre D’Etat et les journalistes : les discussions Gabon / Union européenne, et la libre circulation des personnes et des biens en zone CEMAC
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  Ministère
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© Autre presse par DR
Le Ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze
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Entretien ce 23 octobre 2017, entre le Ministre de la Communication et la presse locale et internationale.

Deux sujets principaux évoqués entre le Ministre D’Etat et les journalistes : les discussions Gabon / Union européenne, et la libre circulation des personnes et des biens en zone CEMAC.


1- Discussions Gabon / Union européen


Nous rappelons que de par sa position géographique, le Gabon est membre de l’Union Africaine, et il y prend toute sa part. De par son accession à la souveraineté internationale, le Gabon est membre des Nation Unies et il prend également toute sa part.

Par l’effet de la coopération d’Etat à Etat, avec les autres pays du monde, le Gabon entretient des relations privilégiées avec la France sur le plan économique, diplomatique et politique. Il entretient de bonnes relations avec l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et d’autres, sur le plan bilatéral. Tous ces pays ont avec notre pays, une coopération fructueuse et nous nous en félicitons.

Mais le Gabon a une coopération multilatérale avec les Organismes internationaux. C’est le cas avec l’Union Européenne qui intervient au Gabon dans le cadre du F.E.D ; même si le Gabon ne bénéficie pas auprès de l’Union Européenne du même soutien que d’autres pays africains ; mais c’est tout de même une coopération à laquelle nous tenons. Cette coopération est encadrée par les Accords dit de Cotonou.

C’est dans ce contexte que le Gabon a engagé depuis plusieurs années, un Dialogue politique sur plusieurs sujets : la démocratie, les droits de l’Homme, la liberté d’expression…

Ce dialogue avec l’UE est passé à une phase dite intensifiée suite aux évènements post-électoraux survenus au lendemain de l’élection présidentielle d’août 2016.

Depuis quelques semaines, le Gouvernement gabonais est en discussion avec l’UE représentée par son ambassadeur, chef de mission au Gabon, et les ambassadeurs du P5. Le Gabon s’y est engagé de bonne foi et il entend continuer à travailler avec ce partenaire.

Le Gabon s’y engage également en tant qu’Etat souverain, respectueux de ses Institutions, de son peuple et de ses forces vives ; cela veut dire : « discussions, OUI »; « dialogue, OUI »; « injonctions, NON ».

Le Gabon n’acceptera aucun diktat de quelle que nature que ce soit et de qui que ce soit. Nous sommes ouverts à tous les sujets. Ce d’autant plus que ces sujets ont déjà fait l’objet d’une discussion au cours du Dialogue politique d’Angondjé qui a rassemblé les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, des syndicats et la société civile.

Certaines résolutions sont déjà mises en œuvre ; d’autres sont en cours. Nous nous sommes engagés à mettre en place les résolutions d’Angondjé tel que voulu par le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.



2- La libre circulation en zone CEMAC

Le Gabon a toujours été une terre d’accueil et ce faisant, il a toujours accueilli sur son sol, les ressortissants d’autres pays africains ou même des communautés d’horizons divers.

C’est dans ce sens que le Gabon a ratifié tous les accords sur la libre circulation des personnes et des biens. C’est le sens qu’il faut donner à la mise en œuvre par les Ministères de l’Intérieur et de la Défense sur l’effectivité de la libre circulation dans l’espace CEMAC.

Le Gabon n’a jamais été opposé au principe de la libre circulation, mais tenait et tient encore, à ce que, ceux qui y entrent librement soient effectivement ressortissants de l’un des pays de la Communauté et qui soient porteurs de documents biométriques.

Cette libre circulation est bien entendue encadrée et limitée.

Pour rappel, la libre circulation n’est pas libre établissement. L’autorisation d’entrée ne donnera pas lieu à un permis de travail, si la réglementation en vigueur n’est pas respectée.

Nous croyons au dynamisme des populations de l’espace CEMAC et fermement que cette libre circulation, doit se traduire par les retombées économiques de chacun de nos Etats. C’est d’ailleurs dans cette optique, que nous sommes également ouverts à la libre circulation des ressortissants des pays membres du G20.

Des questions liées à la politique intérieure, comme la sortie de l’opposition face à la révision constitutionnelle à l’issue du Dialogue politique, et la situation en Espagne, auront constitué également d’autres thèmes évoqués au cours de cet entretien.

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