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Bouygues Gabon : Le paiement des droits à l’ordre du jour
Publié le mercredi 11 octobre 2017  |  Gabon Review
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Après avoir mis la clé sous le paillasson, Bouygues Gabon ouvre les négociations avec son ancien personnel pour rétablir chaque agent dans ses droits.

En cessation d’activités depuis le 3 octobre dernier, la filiale gabonaise du groupe français Bouygues a mandaté un liquidateur, à travers l’entreprise Bouygues France, pour négocier avec le personnel les modalités de paiement des droits légaux. Maitre Loury Ndoye a entrepris depuis le lundi 9 octobre à Libreville, des négociations avec les anciens agents à qui il a annoncé que l’entreprise est en mode liquidation et que la maison mère entend «faire un geste» à leur endroit.

«Mais la question que nous agents, nous posons est de savoir si ce geste constitue les droits légaux», s’est interrogé un employé, étonné comme ses collègues de cette décision de fermeture. Car, l’entreprise était en négociation avec l’Etat pour le recouvrement d’une dette de 9 milliards.

Seulement, Bouygues Gabon faisait face elle aussi à une dette à solder de sa part, auprès de ses fournisseurs, français notamment, s’élevant à 14 milliards de francs CFA. Une difficulté qu’elle a voulu commencer à régler depuis le mois de mai dernier, par une compression de son personnel, une décision vivement déconseillée par l’Etat, déterminé à protéger les emplois.

Dans leur lecture de la situation, les ex-employés de Bouygues Gabon perçoivent une méthode contraignante utilisée par le liquidateur pour boucler rapidement ce dossier. Pour eux, la raison de cette célérité serait liée au fait que les locaux de l’entreprise, rétrocédés à la banque BGFI, devraient être libérés le 11 octobre au plus tard.

Pour se soustraire à la pression de l’Etat, l’ancien directeur général de Bouygues Gabon avait choisi de quitter précipitamment le pays le 28 septembre, et avait procédé à l’annonce de la cessation des activités de l’entreprise depuis Paris par visioconférence. Dans ce dossier, l’Etat protecteur est étrangement absent.

Alain Mouanda
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