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Politique : Eyogo Edzang rebondit à Démocratie nouvelle
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  Gabon Nouvelle Vision
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Patrick EYOGO EDZANG, ministre de l’eau et de l’énergie.
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Exclu de son parti politique pour avoir participé au dialogue politique et accepté un poste dans le gouvernement gabonais, l’ancien cadre de l’Union nationale a décidé de suivre René Ndemezo’o Obiang.

« Je décide aujourd’hui, solennellement, de poursuivre mon engagement et mon action politiques au sein de Démocratie Nouvelle ». C’est ainsi que Patrick Eyogo Edzang, ministre de l’Eau et de l’énergie, a annoncé samedi 9 octobre 2017 depuis la Chambre de commerce de Libreville, son adhésion au parti politique de René Ndemezo’o Obiang, actuel président du Conseil économique, social et environnemental du Gabon. La décision arrive quelques semaines après son exclusion de l’Union nationale, une des principales formations politiques de l’opposition gabonaise.

Pour Patrick Eyogo Edzang, Démocratie nouvelle est la « formation politique à dimension nationale qui prône les valeurs progressistes » et dans laquelle il pourrait mettre à profit toute sa détermination. « Les valeurs qui me sont chères ont pour noms démocratie, patriotisme, attachement aux valeurs de la République, progrès et panafricanisme », a-t-il rappelé aux nombreux représentants de la presse pour souligner les valeurs de son nouveau parti politique.

L’homme n’a pas manqué de revenir sur son passé au sein de l’Union nationale, dont la création il y a quelques années a connu sa participation active. « Ma présence dans le gouvernement qui se veut d’ouverture est donc assumée pleinement », a déclaré le ministre de l’Eau et de l’énergie, coopté dans l’équipe gouvernementale depuis le remaniement du 21 août dernier. C’est d’ailleurs pour avoir accepté d’y entrer, en plus d’avoir participé au dialogue politique en avril et mai 2017, que les dirigeants de l’Union nationale ont décidé de le délester de sa qualité de militant.

Mais, pour lui, cette décision n’est pas une surprise. Patrick Eyogo Edzang soutient que « les instances dirigeantes de ce parti [Union nationale, Ndlr] n’ont fait qu’entériner une décision programmée. La séparation de corps était effective, il ne manquait plus que l’acte de divorce ». Ce militant de la première heure de l’Union nationale déplore l’absence de valeurs, d’objectifs, de ligne directrice, de stratégies et de tactiques au sein de son ancienne chapelle politique.

En novembre 2015 déjà, il avait donné une conférence de presse au cours de laquelle il avait déploré cet état de choses. « L’Union nationale donnait, à l’époque, l’impression de ne pas disposer d’une seule ligne, au point de déconcentrer ses militants et sympathisants », rappelle Patrick Eyogo Edzang. Avant d’ajouter : « au fil des mois, cette ligne est devenue de plus en plus floue et illisible. Progressivement, ne m’y reconnaissant plus, je m’en suis écarté ».

Pour rappel, Patrick Eyogo Edzang, député de Bitam depuis 2015 sous la bannière de l’Union nationale, a été exclu de ce parti le 5 septembre dernier par une décision du bureau national présidé par Zacharie Myboto. Soulignons également que ce n’est pas la première fois qu’un cadre de l’Union nationale est exclu pour avoir accepté un poste au gouvernement, le cas d’Estelle Ondo, actuelle ministre des Transports, avait été le premier, après sa nomination le 2 octobre 2016 comme ministre de l’Economie forestière.
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