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Le gouvernement s’engage à réduire la masse salariale
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  Le nouveau Gabon
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Jean-Marie OGANDAGA, ministre de la fonction publique, de la modernisation du service public, charge de la reforme de l’état.
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La maitrise de la masse salariale de l’Etat est désormais classée au cœur des principales préoccupations des autorités gabonaises.
Face à la réduction des ressources budgétaires, elles viennent de déclencher un vaste programme de la maitrise, et surtout de la diminution de la masse salariale, dont le montant est actuellement évalué à 710 milliards de francs CFA, pour la rémunération de 80 000 fonctionnaires par an.

Cet engagement qui incombe au ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Ogandaga (photo), passe premièrement par l’identification de la hausse de cette masse et, par la suite, de sa maitrise.
Pour ce faire, explique-t-il, «il faut limiter les occasions provoquant l’accroissement de cette masse salariale », avant de continuer : « Nous devons tout faire pour contenir la masse salariale dans des proportions permettant à l’Etat de fonctionner de façon efficiente.»
M. Ogandaga indique par ailleurs que la gestion de l’effectif et l’optimisation des ressources humaines déjà existantes, sont aussi essentielles. « Nous devons également mettre en place un outil correctif faisant qu’il y ait une communication entre les différentes structures gérant les ressources humaines de l’Etat. De telle sorte qu’en cas de ressources financières excessives dans un département, avant de procéder à de nouveaux recrutements, il faudrait simplement redéployer les effectifs pléthoriques identifiés dans d’autres départements.», a-t-il spécifié.
Toutefois, précise-t-il, la situation n’est pas la même pour tous les secteurs. « Le gel des recrutements concerne moins de 26% des effectifs de la Fonction publique. Les secteurs de la santé, l’éducation, la défense et la sécurité, constituant 74% des effectifs des agents permanents de l’Etat, ne sont pas concernés… ».
Autrement dit, ce sont toutes ces mesures préconisées actuellement au niveau de son département ministériel qui devraient, selon lui, permettre d’asseoir une parfaite maitrise de la charge salariale de l’Etat, et de réaliser des économies au profit de nouveaux investissements.
Stéphane Billé
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