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Régies financières : La trêve sociale selon Yolande Nyonda
Publié le mercredi 4 octobre 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le centre des impôts d`Owendo
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La crise des régies financières ayant récemment débouché sur une trêve sociale, a longuement été commentée par la secrétaire générale du ministère du Budget. Dans une interview parue sur lenouveaugabon.com, le 2 octobre, Yolande Nyonda s’est félicité de l’issue de cette grève ayant occasionné plusieurs milliards de francs CFA de pertes.

Peu après la trêve annoncée aux régies financières après quatre mois de grève, la secrétaire générale du ministère du Budget est revenue sur ce qu’elle a qualifié de victoire pour le gouvernement. «Le dénouement de cette longue crise que vient de traverser notre pays est à saluer», a estimé Yolande Nyonda dans une interview parue sur lenouveaugabon.com, le 2 octobre.

Depuis quatre mois, en effet, les régies financières du Gabon étaient en grève, réclamant essentiellement le paiement d’arriérés de primes évaluées à 12 milliards de francs CFA. Une situation ayant occasionné un énorme manque à gagner pour les caisses de l’Etat. Soit un milliard de francs CFA par jour de grève.

«Mais, après les négociations, les régies financières ont accepté de reprendre du service avec, à la clé, la signature d’un important protocole d’accord avec le gouvernement», a affirmé la secrétaire générale du ministère du Budget. Les deux parties ont convenu du paiement de huit milliards de francs CFA au titre d’arriérés de primes. Tandis que les quatre milliards restant devraient être soldées incessamment.

«Le protocole d’accord prévoit également que les régies financières auront désormais droit à trois mois de prime plancher, calculés sur la base des périodes creuses, pour démarrer l’année. En plus, ils auront aussi désormais droit au 13e mois», a souligné Yolande Nyonda.

Après d’intenses et âpres négociations, de près de 14 heures, entre le gouvernement et les syndicats, un modus vivendi a finalement été trouvé le 28 septembre à Libreville. Le protocole d’accord a été signé avec 14 des 15 syndicats qui représentent près de 90% du personnel des régies financières.

Il y avait notamment : les syndicats des impôts, les trois syndicats de la douane, le syndicat de l’Agence judiciaire de l’Etat, le syndicat du Trésor, le syndicat de la Direction générale du budget et des finances publiques et le syndicat de la Direction générale des hydrocarbures. Par contre la Fédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Fesyrefaa) n’a pas signé ce protocole d’accord.

Selon Yolande Nyonda, «Wilfried Mvou-Ossialas (porte-parole de la Fesyrefaa, ndlr) était dans l’intersyndicale. Sauf que les autres n’ont plus accepté sa façon de faire qui frisait beaucoup plus le populisme et l’activisme politique. Ils l’ont donc relevé de ses fonctions. Et c’est après cette sanction qu’il a créé son propre syndicat».

Ce dernier, poursuit la secrétaire générale, «au lieu de mener des discussions avec l’administration dans un cadre approprié, il a décidé de faire la politique de la chaise vide. Tout en choisissant plutôt la rue et les réseaux sociaux comme son champ de prédilection (…) Maintenant que nous allons payer les arriérés, les personnes qui le suivaient seront bien obligées de faire le bon choix en reprenant le chemin du travail. Autrement dit, son mouvement est voué à la mort. Néanmoins, les portes lui restent ouvertes, s’il entre dans la trêve sociale».
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