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Présidence : Premier test pour le nouveau Porte-parole
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  Gabon Review
Ike
© Autre presse par DR
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, conseiller spécial, porte-parole du président de la République
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Nommé lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2017, le Conseiller spécial chargé de la communication présidentielle, Porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a eu son galop d’essai le 25 septembre 2017, face à la presse.

Le Conseiller spécial, Porte-parole du président de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a fait sa première apparition officielle à l’occasion d’une conférence de presse à la présidence de la République. Pour cette sortie, la nouvelle voix de la présidence s’est appesantie sur l’activité du chef de l’Etat, notamment son séjour à New-York, l’accident de Kango, le séminaire gouvernemental, ainsi que la résolution de l’Union européenne sur le Gabon.

Avant de s’exprimer sur cette actualité, il a tenu à préciser ses missions pour se démarquer de ce que fait déjà le Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé. «Le porte-parole que je suis n’a pas pour vocation à faire le récit circonstanciel des faits et gestes du chef de l’Etat, mais plutôt à se concentrer sur l’essentiel: faire la pédagogie de l’action présidentielle», a expliqué Ike Ngouoni Aila Oyouomi, ajoutant que «la mission du Porte-parole est d’éclairer l’actualité présidentielle et de vous aider à mieux la décoder parce que le président de la République est le chef de l’Etat, c’est-à-dire celui qui se trouve à l’écoute et au service de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais».

Le Séjour du président à New-York

Commentant le séjour d’Ali Bongo à New-York, à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), qui se tenait sur le thème «Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée», le Porte-parole a souligné que le chef de l’Etat a rappelé «l’importance de concilier sécurité et développement durable pour le bien-être de tous les peuples, mais aussi l’intérêt pour les nations de conduire une action globale concertée dans la lutte contre le réchauffement climatique Le chef de l’État a également plaidé pour une présence permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies».

En marge du sommet de haut niveau du Global Business Forum organisé par l’ancien maire de New-York, Michael Bloomberg, à l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron, Ali Bongo a prononcé «un important discours» à l’occasion du lancement du Pacte mondial pour l’environnement, rappelant sa détermination à rallier l’ensemble du continent africain à la lutte contre le réchauffement climatique et à soutenir les Accords de Paris.

Une opportunité pour le Porte-parole de préciser que les relations entre le Gabon et la France sont «cordiales et efficaces». Mieux, Ali Bongo et Emmanuel Macron «partagent une convergence de vue sur plusieurs questions dont celle du réchauffement climatique».

Les audiences accordées, entre autres, au président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, au Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda ont également été évoquées.

Le séminaire gouvernemental et le drame de Kango

Selon, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, le séminaire d’intégration gouvernemental visait à établir une feuille de route adaptée au Plan de relance économique pour les trois prochaines années. Et à cette occasion, Ali Bongo, a-t-il rappelé, a interpellé le gouvernement pour plus de responsabilité afin de répondre aux exigences et aux attentes de la population.

«Le cap est fixé, la vision stratégique est définie, l’urgence est non-négociable : les Gabonaises et les Gabonais attendent avec impatience des changements palpables dans la vie de tous les jours», a déclaré le Conseiller d’Ali Bongo. «Le président de la République aura désormais un regard sur l’action du gouvernement sur une base plus concrète et sur laquelle seront évalués les membres du gouvernement».

Pour l’accident de Kango du 8 septembre 2017 ayant fait 7 morts, le Porte-parole a souligné qu’il s’agit des «moments particulièrement douloureux dans la vie d’une Nation». «Un drame hors du commun qui par sa dureté et sa soudaineté, nous invite tous à relativiser bien d’autres faits de l’actualité», a-t-il indiqué, précisant que le chef de l’État et son épouse se sont rendus au chevet des blessés à l’Hôpital d’instruction des armées et au CHU d’Owendo pour témoigner de leur soutien aux blessés et aux familles des victimes. «Il s’est rapidement engagé à ce que les circonstances de cette tragédie soient élucidées et que les responsabilités soient clairement établies», a-t-il affirmé.

Quant à la résolution de l’Union européenne (UE), le chargé de la communication présidentielle se veut rassurant : «il convient de rappeler ici que notre pays, qui entretient des relations cordiales avec l’Union européenne et ses membres, tient à ce que le Parlement européen respecte le principe de souveraineté étatique qui doit prévaloir dans les relations internationales». «Nous devons nous féliciter de l’excellence de la coopération entre l’Union européenne et le Gabon, exprimée notamment par l’appui de l’UE dans nos initiatives en faveur de la jeunesse gabonaise, pour une meilleure formation professionnelle ; et d’autres projets actuellement en cours qui mettent en lumière leur convergence de vue», a déclaré le Conseiller spécial d’Ali Bongo pour qui cette résolution est «à contre-courant des réalités politiques gabonaises».

Répondant à une question sur les membres de la diaspora qui manifestent contre l’exécutif, il estime qu’«ils sont libres de s’exprimer». Cependant, «l’on aimerait que leur action impacte la vie, les conditions sociales des Gabonais. Qu’elle apporte son expérience au pays comme les autres diasporas».
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