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Annie-Léa Meye : Elle n’a jamais été achetée par le pouvoir
Publié le samedi 16 septembre 2017  |  Gabon Review
Annie
© Autre presse par DR
Annie Léa Meye a invité ses patriotes Gabonais à de nouvelles méthodes pour l’alternance
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A la faveur d’une récente sortie à son domicile à Libreville, l’ancienne vice-présidente des Souverainistes-Ecologistes a nié avoir eu un arrangement avec Ali Bongo pour quitter le camp de Jean Ping, dont elle était l’un des plus proches alliés.

Lors de sa sortie, samedi 9 septembre à Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, Annie-Léa Meye avait laissé plusieurs zones d’ombre sur son nouveau positionnement. En annonçant officiellement son retrait de la vie politique, y compris de son parti les Souverainistes-Ecologistes et la Coalition pour la nouvelle République (CNR), l’ancienne alliée de Jean Ping avait manqué de répondre à la rumeur sur son prétendu deal passé avec le pouvoir. Cinq jours après, elle nie toute existence d’un arrangement avec Ali Bongo ou avec l’un de ses nouveaux alliés de l’opposition dite «modérée». Un arrangement qui, avaient prétendu certains, lui assurait une place au gouvernement, bien que n’ayant pas pris part au dialogue politique d’Angondjé.

«J’ai tellement entendu qu’Annie-Léa serait au gouvernement», a-t-elle répliqué, regrettant que «ce pronostique» ait été relayé par certains médias nationaux. Or, a-t-elle assuré, «ce n’est pas parce que je dis que je ne vais pas continuer (avec la CNR), parce que les méthodes ne me plaisent pas, qu’on doit systématiquement me ranger dans le camp d’Ali Bongo». «Les gens ont spéculé au sujet du gouvernement Issoze Ngondet 1 dans lequel ils me voyaient déjà. Annie-Léa Meye n’y était pas. Pareil pour le gouvernement Issoze Ngondet 2. Entre les spéculations et la réalité, il y a un fossé.»

Accusée également d’avoir reçu de l’argent de la part du pouvoir pour quitter le camp de Jean Ping, Annie-Léa Meye a rétorqué : «Je n’ai pas reçu d’argent. Qu’on me le prouve.» Ironique, elle a poursuivi : «Au Gabon, à chaque fois qu’on est aux côtés d’un leader politique, on y est pour de l’argent. Or, heureusement ou malheureusement, les leaders de la Coalition sont taxés de milliardaires. Du coup, si l’on s’approche d’eux, c’est parce qu’on serait en manque et qu’on a besoin d’argent. Si vous exprimez votre désaccord, c’est que vous êtes aigri parce que vous n’avez pas reçu suffisamment d’argent d’eux, et vous êtes à la recherche d’un autre circuit pour en avoir. Je suis habituée à tout cela. Je suis chez moi. Vis-je si mal ? Non, je ne vis pas si mal. Y en a qui vivent moins bien.»

Si l’ancienne militante de l’opposition a dit ne pas encore être totalement fixée sur son positionnement et ses aspirations politiques, elle a réaffirmé que son combat actuel sera d’être plus proche des populations qui, selon elle, «souffrent» et aspirent plus que jamais au changement. N’allez pas y voir l’annonce d’une précampagne en vue des législatives d’avril 2018. «La question ne se pose pas encore», a répondu Annie-Léa Meye, qui a semblé ne pas exclure cette éventualité. Seulement, ce ne sera pas pour le compte du parti Démocratie nouvelle de René Ndemezo’o Obiang, ancien directeur de campagne de Jean Ping, duquel elle a dit n’avoir «jamais» reçu de proposition d’adhésion.
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