Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Sport
Article
Sport

Sports : Le ministre exige l’autonomie financière des fédérations gabonaises
Publié le jeudi 14 septembre 2017  |  Gabon Nouvelle Vision
Mathias
© Autre presse par DR
Mathias Otounga
Comment


Les fédérations sportives du Gabon sont désormais appelées à miser d’abord sur leurs ressources propres avant de lorgner sur la subvention de l’Etat.

La rencontre du mardi 12 septembre 2017, entre le nouveau ministre de la Jeunesse et des sports, Mathias Ossibadjouo et l’ensemble des responsables des associations sportives du Gabon, pourrait marquer un tournant dans la gouvernance de ces entités.

Le nouveau chef de ce département ministériel, leur tutelle, est contre le fait que bon nombre de ces fédérations ne comptent pas d’abord sur leurs propres ressources. « Je veux des fédérations qui comptent d’abord sur leurs propres ressources. La subvention de l’Etat doit venir simplement comme un appoint. L’Etat s’est donné comme obligation de les accompagner en les aidant autant que faire se peut », a ordonné le nouveau ministre.

En règle générale, les fédérations sportives de cyclisme, football, basket-ball, volley-ball, judo, karaté, full contact, wushu, taékwondo, boxe, ainsi que de nombreuses autres, basent systématiquement leurs budgets sur la subvention de l’Etat pour vivre et organiser leurs activités annuelles. Lorsque l’appui étatique n’arrive pas, ou tarde à leur parvenir, lesdites fédérations sont au point mort.

Le ministre des sports ne veut plus avoir à faire à des fédérations qui fonctionnent comme en éternelles assistées, et tendent constamment la main à l’Etat.

Il entend également que les fédérations organisent des compétitions de manière régulière. Ce qui n’est pas souvent le cas. Le taekwondo, le basket-ball, le volley-ball, la boxe, le judo, le full-contact ou encore le cyclisme sont sans compétition locale depuis deux ans. « Faites-moi une bonne organisation de vos activités », a prescrit Mathias Ossibadjouo.

Mais, son vœu est de ne plus s’ingérer dans le fonctionnement spécifique des fédérations. C’est pour cela qu’il dit vouloir partir sur de bases saines. Ce qui passe par le respect des dispositions statutaires propres à chaque fédération.

Désormais, promet-il, il n’est plus question que la tutelle mette la pression sur un responsable de fédération afin que ce dernier démissionne ou organise le congrès électif de son association au mépris des textes en vigueur. « Que les choses se fassent dans le respect des textes que vous avez vous-même adoptés », a-t-il enjoint aux responsables des fédérations.

L’ancien ministre de la Défense national s’est toutefois gardé de se présenter en donneur de leçons. Il a donc choisi la voie du pardon en donne une nouvelle chance à certaines fédérations qui avaient été mises sur la touche par la tutelle, en leur suspendant toute subvention, notamment celles n’ayant pas pu tenir leurs assemblées générales électives avant mars 2017. « Nous partons sur des nouvelles bases et au cas par cas, nous allons prendre des textes pour définir l’étendue de l’amnistie », a annoncé le ministre.

Pour les associations sportives, tout cela ne saurait se faire sans la nouvelle loi sur le Code du sport qui tarde à être mis en application. Pour eux, cette loi susceptible de créer un cadre propice au sponsoring, devra mettre fin à la mendicité dans laquelle elles sont parfois réduites.

Après avoir abordé les questions des fédérations sportives de manière globale, le ministre de tutelle compte recevoir chaque fédération à titre individuelle pour trouver des réponses précises à leurs difficultés spécifiques.
Commentaires

Dans le sous-dossier