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Gabon: 16 militants d’opposition placés en détention, une dizaine entendue par la police
Publié le vendredi 8 septembre 2017  |  AFP
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© Autre presse par DR
Steeve Ndong Essame Ndong, procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville
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Seize partisans de l’opposant gabonais Jean Ping ont été placés jeudi en détention après avoir été arrêtés lundi en marge d’un rassemblement de l’opposition à Libreville, et une dizaine d’autres étaient encore entendus par la police, a appris l’AFP de source judiciaire.

"Vingt-six personnes ont été présentées aujourd’hui au Parquet, dix autres le seront demain. Sur (les) 26 de ce matin, 16 ont été placées en détention pour +attroupements non armés ayant troublé l’ordre et la tranquillité publics+", a indiqué à l’AFP le procureur de la République, Steeve Ndong Essame Ndong.

Parmi les dix militants relâchés figurent six mineurs et quatre personnes "arrêtées à leur domicile alors que des manifestants s’étaient réfugiés chez eux", a-t-il précisé.

Au total, 36 personnes ont été arrêtées lundi à Libreville en marge d’une marche non autorisée de quelque 300 militants pro-Ping, qui a été dispersée par les forces de sécurité.

Un cadre de l’opposition, Frédéric Massavala, a en outre été arrêté mercredi, a déclaré son avocat, Me Eric Iga Iga. Il était "toujours en audition" jeudi soir, a indiqué de son côté le procureur.

Des "recherches d’indices et d’éléments compromettants" chez ce porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR), le parti autour de Jean Ping, se poursuivent, a ajouté le magistrat.

Le 31 août, un activiste blogueur, Hervé Mombo Kinga, a été placé en détention préventive, selon cette même source.

M. Mombo Kinga fait l’objet d’une instruction pour "propagande tendant à troubler l’ordre public" et "outrage envers le Président de la République", a détaillé le procureur, qui explique qu’il a "monté un podium dans un lieu public" et projeté des "vidéos et messages d’incitation à la révolte contre les autorités de l’Etat, à la haine et à la désunion".

Mardi, trois opposants avaient été écroués pour "atteinte à l’ordre et la tranquillité publique", après avoir distribué des tracts annonçant une réunion publique dans un collège privé.

Neuf personnes avaient déjà été écrouées après avoir été interpellées en marge de manifestations non autorisées de soutien à Jean Ping, le 25 août.

M. Ping conteste toujours la réélection de son adversaire Ali Bongo Ondimba plus d’un an après l’élection du 27 août 2016.

L’annonce de cette réélection le 31 août 2016 avait provoqué des violences inédites au Gabon.
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