Kacky Disco : Les artistes gabonais au studio pour saluer sa mémoire

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Publié le jeudi 7 septembre 2017 | Gabon News

© Gabon Review par DR
Kacky Disco, le militaire à la guitare endiablée, ancien sociétaire d’un groupe musical composé de soldats, a rendu l’âme à Bongolo

Solidarité oblige ! Au studio Les Deux Macros ce mercredi, un collectif d’artistes chanteurs gabonais se préparent à rendre hommage à Kacky Disco. Ce monument de la musique gabonaise, décédé à Bongolo, le 3 septembre 2017.Plusieurs chanteurs étaient présents pour, composer, interpréter et célébrer le créateur de l’Oriengo disparu brutalement.

« L’artiste ne meurt pas, il demeure dans ses œuvres », nous dit en substance Hermy Mabila, qui a laissé mouvoir son émotion. Kacky Disco, confesse-t-il, laisse un répertoire riche en sons et en images. Il était souvent à l’écoute des autres et partageait son expérience aux plus jeunes, que nous sommes, poursuit-il. L’auteur de l’Oriengo, nous explique-t-il, « était à la fois poète et philosophe ». Poète, parce qu’il nous faisait rêver et philosophe, il nous faisait, non seulement, réfléchir mais aussi, suscitait-il en nous, la méditation sur la vie et la mort ». La preuve, l’artiste dans l’une de ses compositions, parlait déjà des instants après sa mort physique.

« Le jour de mon départ de ce bas monde, les tam-tams seront laissés à l’abandon au coin des cases. Les tam-tams seront laissés à l’abandon que vous aurez des larmes aux yeux. Des larmes aux yeux, que des jeunes filles auront perdu de leur beauté. Elles auront tellement fané que même les moutons seront accroupis et tristes… » La dimension du couplet dans un de ses tubes, évoque la question de la vie après la mort.

Solidarité oblige ! Au studio Les Deux Macros ce mercredi, un collectif d’artistes chanteurs gabonais se préparent à rendre hommage à Kacky Disco. Ce monument de la musique gabonaise, décédé à Bongolo, le 3 septembre 2017.Plusieurs chanteurs étaient présents pour, composer, interpréter et célébrer le créateur de l’Oriengo disparu brutalement.

« L’artiste ne meurt pas, il demeure dans ses œuvres », nous dit en substance Hermy Mabila, qui a laissé mouvoir son émotion. Kacky Disco, confesse-t-il, laisse un répertoire riche en sons et en images. Il était souvent à l’écoute des autres et partageait son expérience aux plus jeunes, que nous sommes, poursuit-il. L’auteur de l’Oriengo, nous explique-t-il, « était à la fois poète et philosophe ». Poète, parce qu’il nous faisait rêver et philosophe, il nous faisait, non seulement, réfléchir mais aussi, suscitait-il en nous, la méditation sur la vie et la mort ». La preuve, l’artiste dans l’une de ses compositions, parlait déjà des instants après sa mort physique.

« Le jour de mon départ de ce bas monde, les tam-tams seront laissés à l’abandon au coin des cases. Les tam-tams seront laissés à l’abandon que vous aurez des larmes aux yeux. Des larmes aux yeux, que des jeunes filles auront perdu de leur beauté. Elles auront tellement fané que même les moutons seront accroupis et tristes… » La dimension du couplet dans un de ses tubes, évoque la question de la vie après la mort.

Pour Landry Ifouta ,Nicole Amogho,Queen Koumb, Kacky Disco était porté par l’esprit humaniste. Il aimait beaucoup les autres. Les artistes gabonais devraient être solidaires les uns envers les autres. Ils ont, par ailleurs, appelé à la responsabilité des uns et des autres afin d’entretenir cette flamme, celle de la solidarité. Kacky Disco était pour eux, un grand frère. Un artiste qui avait le souci de donner le meilleur de lui sur scène, pour le plaisir et le bonheur de ses nombreux fans.

Angèle Assélé, Nadège Mbadou, Nicole Amogho, Landry Ifouta, Arnold Djoud, Hermy Mabila, Loriane Ekondo,Queen Koumb, Tempête du Désert, le groupe Kifra-L (D6BEL et Kessy) Amandine,Said Boussougou et bien d’autres artistes de la chanson gabonaise étaient présents au Studio Deux Macros pour saluer la mémoire de l’artiste.

Martial TSONGA MBICKA

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