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Maganga Moussavou: «je n’ai félicité Jean Ping que pour sa victoire dans la ville de Mouila»
Publié le mercredi 30 aout 2017  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Vice-Président de la République : M. Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU
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Le nouveau Vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou serait-il atteint du syndrome de Stockholm ou fait-il preuve de mauvaise foi? C’est la question que se pose l’opinion suite aux dernières déclarations de ce dernier dans un récent interview accordé au journal Jeune Afrique. Ces propos concernant les résultats de l’élection présidentielle ont laissés certains observateurs de la vie politique gabonaise quelque peu dubitatif.

En effet, dans cette interview accordée à Jeune Afrique, l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 27 août 2016 et désormais nouveau Vice-président de la République, Maganga Moussavou, est questionné sur l’issue de ce scrutin qui a proclamé Ali Bongo vainqueur.

Ainsi, on se souvient que celui-ci déclarait dans un message publié sur son compte Facebook officiel en date du 28 août 2016 à 10h42 «Il est clair que Jean Ping a obtenu sans équivoque la majorité des suffrages du peuple gabonais qui tenait à l’alternance à la tête de l’Etat». Poursuivant en félicitant de ce fait «l’Élu de la nation» en lui souhaitant «plein succès dans sa nouvelle mission d’assurer la cohésion, le bonheur et la prospérité de l’entièreté du peuple gabonais».

Une déclaration aujourd’hui renier par le Vice-président d’Ali Bongo. Usant de contorsion digne d’un membre de troupe de cirque, il argue désormais qu’on «a mal interprété mon message à l’époque». Précisant que «je n’ai félicité Jean Ping que pour sa victoire dans la ville de Mouila, où je suis maire. Je l’ai fait par dépit lorsque j’ai vu que le choix de mes administrés s’était porté sur un autre que moi».

Des justifications qui pour certains observateurs semblent quelque peu tirées par les cheveux vu les mots utilisés avant et après son ascension au poste de Vice-président. Sauf si ce dernier assimile la notion «d’Élu de la Nation» à celle d’élu de la ville de Mouila.
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