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Gouvernement Issoze Ngondet II : Entre jeu de chaises musicales et satisfaction des « Dialogueurs » !
Publié le mercredi 23 aout 2017  |  Gaboneco
Emmanuel
© Autre presse par DR
Emmanuel Issozet Ngondet, nouveau Premier ministre, chef du gouvernement gabonais
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Attendu depuis des mois, le nouveau Gouvernement, toujours chapeauté par Emmanuel Issoze Ngondet a été rendu public, le 21 août dernier. Excepté la nomination du Vice-président de la République, la suppression des postes de Vices-premiers-ministres et l’entrée de quelques membres de l’opposition présents au récent Dialogue national, la nouvelle équipe est à bien des égards une pâle copie du précédent gouvernement. Décryptage…

Sans grande surprise ! La nouvelle équipe gouvernementale a été divulguée par le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Guy Rossatanga-Rignault, le 21 août courant. Fort de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués, Emmanuel Issoze Ngondet pilote toujours le nouveau gouvernement. Léger changement : la suppression des postes des vices-premiers-ministres.

Les « bleus » du Gouvernement ?

Parmi les entrants figurent Jean Fidèle Otandault, jusque là Directeur Général du Budget et des Finances publiques et par ailleurs homme du sérail présidentiel, placé désormais la tête du Ministère éponyme. Dans le même registre, la nomination à la tête du Ministère de l’Education Nationale de Nadine Patricia Anguilet épouse Obame qui avant d’arriver à ce niveau de responsabilités a poussé racine à la tête de l’Institut Immaculée conception.

Dans la catégorie des Ministres délégués, les « heureux élus », pour la plupart peu ou prou connus, sont Clotilde Chantal Mboumba Moueli, Chantal Akossou, Irène Patricia Boussamba, Edwige Beta Essougou, Sylvie Léocadie Nzaou, Placide Ndong Meye et Joseph Moundziegou.

L’ancrage des « Hommes du Président » ?

Accusés de vouloir se substituer au directoire du Parti démocratique gabonais (PDG), les « Hommes du Président », tels que surnommés par la presse locale demeurent au Gouvernement. Toutefois, un jeu de chaise musical saute à l’œil. Ainsi, Pacôme Moubelet Boubeya échoit au Ministère de la Forêt, la Mer et l’Environnement. Denise Mekam’ne Edzidzi est désormais en charge de la Santé. Alain Claude Bilie-By-Nze voit ses prérogatives renforcées. Pour preuve il a été nommé Ministre d’Etat, ministre de l’Économie numérique, de la Culture, des Arts et des Traditions, chargé de l’Education populaire et de l’Instruction civique, Porte-parole du gouvernement.

Tout comme dans le précédent gouvernement, Régis Immongault Tatangani reste au ministère de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement. Idem pour Christian Magnagna qui reste en poste au ministère des Mines. Même sort pour Madeleine Berre qui conserve son portefeuille de la Promotion des Investissements privés, du Commerce et de l’Industrie. Par contre Blaise Louembe est muté aux Relations avec les institutions constitutionnelles, chargé de la Mise en œuvre des Actes du Dialogue politique.

Les récompensés du Dialogue national ?

Comme prévu, la frange de l’opposition ayant participée au Dialogue national n’a pas été oubliée. En effet, l’ACR, le PSD, le PDS et Démocratie Nouvelle ont des représentants dans le Gouvernement Issoze II. Le président de l’ACR, Bruno Ben Moubamba, bien que n’étant plus vice-premier-Ministre reste aux affaires en qualité de Ministre d’Etat, ministre de l’Habitant et de l’Urbanisme.
Le PSD voit deux de ses membres propulsés au sommet de l’Etat, (Ndlr : le père, Pierre-Claver Maganga Moussavou en qualité de Vice-président de la République et le fils, Biendi Maganga Moussavou reconduit au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Entrepreneuriat national et de l’Insertion des Jeunes).

Même traitement pour le PDS dont le président, Séraphin Ndaot Rembogho garde la tête du Conseil National de la Démocratie, CND, et dans le même temps sa fille, Carmen Ndaot, est catapultée au Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Démocratie Nouvelle, a également eu droit à sa part de gâteau. Renée Ndemezo’o Obiang, Président de Démocratie Nouvelle est parachuté à la tête du Conseil économique et Social, CES, et le porte-parole du parti, Jonathan Ndoutoum Ngome Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale.

Toujours au titre des récompenses celle de Patrick Eyogo Edzang, ancien député de la commune de Bitam qui a claqué la porte de l’Union Nationale pour participer au dialogue national initié par Ali Bongo Ondimba. Una acte qui lui aura valu une volée de bois verts. Le voilà désormais récompensé car nommé Ministre de l’Eau et de l’Energie.

YFI
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