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Gabon: léger remaniement ministériel, des opposants à des postes honorifiques
Publié le mercredi 23 aout 2017  |  AFP
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Vice-Président de la République : M. Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU
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La présidence du Gabon a annoncé lundi un léger remaniement ministériel ainsi que la nomination de deux opposants modérés à des postes institutionnels.

Le gouvernement compte 38 membres contre 40 dans le précédent. Il se caractérise par quelques changements comme le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet-Boubeya (Mer), remplacé par un ancien représentant du Gabon auprès des Nations unies, Noël Nelson Messone.

Les poids lourds de l'équipe restent en place comme le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, Alain-Claude Bilie-By-Nze (Communication, porte-parole), ou encore Etienne Massard, "ministre des Affaires présidentielles et de la Défense nationale".

Toujours ministre de l'Economie, Régis Immongault mettra en œuvre le programme du Fonds monétaire international (FMI) qui a approuvé en juin un prêt de 642 millions de dollars au Gabon pour relancer son économie, moyennant des recommandations sur "l'assainissement budgétaire".

Le gouvernement comprend aussi des membres issus du parti d'opposition Union nationale (UN) comme Estelle Ondo (Transport), déjà exclue de l'UN, et Patrick Eyogo Edzang (Eaux et Energie), qui doit faire l'objet d'une procédure disciplinaire indique l'UN.

La vice-présidence de la République a été restaurée et le poste a été confié à Pierre-Claver Maganga Moussavou, ex-candidat à l'élection présidentielle d'août 2016.

La présidence du Conseil économique et social revient à René N'Demezoo Obiang, ex-directeur de campagne de Jean Ping, rival du président Ali Bongo Ondimba à l'élection de 2016.

MM. Maganga Moussavou et N'Demezoo Obiang avaient participé au "dialogue politique" proposé par M. Bongo après sa réélection toujours contestée par Jean Ping.

Ce nouveau gouvernement doit traduire en textes de loi les conclusions de ce "dialogue politique".

Des élections législatives doivent avoir lieu en 2018.

Le rival d'Ali Bongo Ondimba, Jean Ping, qui se proclame toujours le "président élu", a lancé vendredi un appel à la désobéissance civile qui n'a reçu aucun écho majeur pour l'instant.
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