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Gouvernement Issoze II : l’épreuve de l’économie
Publié le mardi 22 aout 2017  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet
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Dans un contexte de crise économique, de rareté des ressources financières et de reconquête des investisseurs financiers et industriels, l’équipe gouvernementale du 21 août se doit d’organiser la relance économique selon le vœu émis par le chef de l’Etat, lors de sa dernière adresse à la nation, le 16 août dernier.

Au-delà du jeu de chaises musicales que l’on observe ici et là, il y a un signal qui vient du ministère du Budget et des comptes publics, avec l’entrée au gouvernement de Jean Fidèle Otandault, jusque-là directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP).

Le gouvernement qui a à cœur de redresser ses comptes, saura compter sur cet expert qui a implémenté diverses réformes dans ce domaine, qui ont porté leurs fruits. Sa nomination à ce poste est donc perçue comme le signe d’une accélération de la mise en place des réformes engagées dans ce secteur depuis le mois d’octobre 2016.

Celles-ci consistent notamment en l’éclatement du mastodonte DGBFIP, en plusieurs entités : la direction générale de la commande publique, la direction générale du budget, la direction générale du contrôle des ressources et charges publiques, etc. Une sorte de retour à l’ancien format qui, d’après les autorités, devrait permettre une plus grande efficacité dans la gestion des affaires publiques.

Cette réforme devrait donner lieu à une plus grande fluidité dans la dépense publique, plus de traçabilité, de concurrence et de transparence dans l’attribution des marchés, et surtout beaucoup de célérité dans l’exécution rationnelle du budget de l’Etat.

Avec l’admission du Gabon à la facilité élargie de crédit du FMI, le maintien de Régis Immongault Tatangani au ministère de l’Economie, signe la continuité des relations avec Bretton Woods. Jusqu’ici, les négociations avec ces partenaires multilatéraux ont été bien conduites et ne semblent pas imprimer une trajectoire contraire.

En ajoutant le volet maritime au ministère des Forêts, le chef de l’Etat veut donner un sens à la protection des aires marines. La création des aires protégées marines en début d’année a constitué le point de départ de la mise en œuvre de cette nouvelle orientation de la politique du Gabon en matière de développement durable et de rationalisation de la pêche maritime.

La question du logement, de l’habitat et de l’attribution des parcelles, a été prise en main par le gouvernement. C’est pourquoi un ministre délégué spécialement chargé des affaires foncières et de l’urbanisme public, permet au gouvernement de donner un coup d’accélérateur à la loi sur l’urbanisme qui doit être présentée au gouvernement, lors de la prochaine session parlementaire. Ainsi donc, en plus du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme, le gouvernement développe un volet foncier qui devra résoudre les problèmes de logement et d’attribution des parcelles dont souffrent les populations.

L’agriculture devrait connaître sa phase de décollage avec le maintien à ce poste d’Yves Fernand Manfoumbi. Réputé travailleur acharné, il ambitionne de faire de l’agriculture le nouveau pétrole du Gabon.

SeM
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