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Tennis de table : Nouveau report de l’élection à la Fédération
Publié le samedi 19 aout 2017  |  Gabon Nouvelle Vision
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Le représentant du ministère, qui possédaient les dossiers des candidats, ne s’est pas présenté aux assises parce qu’il aurait égaré un desdits dossiers.

Prévue pour se dérouler le 16 août 2017, l’assemblée générale élective de la Fédération gabonaise de tennis de table, déjà avortée le 22 avril dernier, a connu un nouveau report. Et pour cause : le représentant du ministère de la Jeunesse et des sports était absent.


Sans Bruno Mbega, par ailleurs inspecteur général des services dans ledit ministère, les assises qui avaient pour principal point à l’ordre du jour l’élection du président de la fédération ne pouvaient pas se tenir. C’est lui qui détient les dossiers des deux candidats, la présidente sortante Bernadette Nguema et son challenger Pépin Mouloungui.


Les délégués de la Fédération gabonaise de tennis de table, présents à la rencontre, n’ont pas manqué de manifester leur dépit. « Je n’ai pas de mots. Je prends juste l’opinion nationale et internationale à témoin sur ce geste inexplicable qui me pénalise énormément », a déploré pour sa part Bernadette Nguéma.


Le candidat Pépin Mouloungui, était également atterré. « C’est dérangeant quand on revient de l’intérieur du pays pour venir prendre part à l’élection et surtout quand cela se passe à nos propres frais. Le plus regrettable est qu’on reporte l’AG sans nous fixer la nouvelle date », a-t-il regretté.


Joint au téléphone, Bruno Mbega a expliqué ne s’être pas présenté à l’assemblé générale élective du 16 août 2017 parce qu’il a égaré le dossier de Pépin Mouloungui. Il n’a pas voulu être pris à partie par ce dernier, car sans ledit dossier, il aurait été battu d’office par Bernadette Nguema.


Des explications qui pourraient ne pas trouver grâce aux yeux de la ministre, et encore moins des membres de la fédération. Il s’agit en effet d’une entorse aux instructions de la ministre de la Jeunesse et des sports, Nicole Asselé, qui avait exigé que la Fédération gabonaise de tennis de table tienne à tout prix cette élection avant le 17 août 2017.


A Libreville, l’on s’attend logiquement à des sanctions de la part de la tutelle, la problématique étant de déterminer contre qui elles seront dirigées. Objectivement, la Fédération gabonaise de tennis de table, ainsi que ses membres devraient bénéficier d’indulgence dans la mesure où la faute n’est pas la leur, mais celle du représentant de la ministre Asselé.
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