Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Programme du Gabon avec le FMI : la DGBFIP édifie
Publié le mardi 11 juillet 2017  |  Gabon Economie
Le
© Gabon Review par DR
Le siège du ministère du Budget et des Comptes Publics
Comment


Face aux nombreuses réactions qui ont suivi l’annonce de l’approbation du programme que le Gabon a décemment conclu avec le Fonds monétaire international, la Direction générale du budget et des finances publiques apporte des éclairages afin de lever toute équivoque.

Le 19 juin 2017, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord triennal élargi au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) en faveur du Gabon pour un montant de 464,4 millions de DTS (soit environ 642 millions de dollars) à l’appui du programme de relance à moyen terme défini par les autorités gabonaises. Il est là bien précisé que le programme est basé sur le plan de relance confectionné par le Gabon.

Dans le document public présentant les tenants et aboutissants de l’accord, il est indiqué que le programme aidera le Gabon à assurer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance durable et équitable. L’accord triennal élargi contribuera à ancrer des politiques budgétaires prudentes et une situation viable de la balance des paiements. L’assainissement budgétaire contribuera à assurer la viabilité de la dette et à appuyer la stabilisation des réserves de change régionales. L’autre objectif est de contribuer à rétablir et préserver la stabilité extérieure pour la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

La décision adoptée par le Conseil d’administration du FMI ouvre la voie au décaissement immédiat de 71,43 millions de DTS, soit environ 98,8 millions de dollars. Le montant restant sera étalé sur la durée du programme et son décaissement sera subordonné à des revues semestrielles.

Corriger les déséquilibres budgétaires

À l’issue des délibérations du Conseil d’administration sur le Gabon, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, a déclaré que «Le Gabon se heurte à de redoutables défis macroéconomiques en raison de la chute marquée des cours du pétrole. La croissance a ralenti, les marges de manœuvre budgétaire et extérieure se sont rétrécies et les niveaux d’endettement public se sont accrus. Le programme économique des autorités appuyé par le FMI se centre à juste titre sur la correction de ces grands déséquilibres budgétaires et extérieurs, ainsi que sur les réformes structurelles propres à accroître l’efficience et la transparence des dépenses publiques, et les politiques visant à renforcer la stabilité du secteur financier et la diversification économique ».

Le FMI reconnait par ailleurs que les autorités gabonaises ont présenté un ensemble adéquat de mesures pour gérer les risques. Aussi, l’institution financière internationale estime-t-elle qu’à moyen terme, les perspectives économiques demeurent positives, pour autant que les politiques envisagées dans le cadre du programme appuyé par le FMI soient rigoureusement mises en œuvre.

Renouer avec des taux croissance forts

« La croissance peut renouer avec les niveaux antérieurs de 4-5 % grâce à la stratégie de diversification menée par les autorités », indique le document qui poursuit que d’importants investissements dans l’agriculture et la logistique devraient développer un avantage comparatif dans l’agroalimentaire et mettre en valeur les activités d’aval liées à d’autres produits de base hors pétrole.

Doper la compétitivité tout en restant prudent

L’accord conclu avec le FMI permettra en outre au Gabon de poursuivre la mise en œuvre de la stratégie d’extension de son tissus de production axée sur des projets appelés à donner un nouveau souffle à la compétitivité et la productivité et à rétablir la stabilité extérieure dans la durée.

Les autorités gabonaises entendent maîtriser les dépenses courantes tout en protégeant les programmes sociaux, et mener un travail de mobilisation des recettes non pétrolières grâce à l’amélioration de l’administration de l’impôt et à la rationalisation des exonérations fiscales. Une gestion financière prudente qui contribuera à accroître l’efficience et la transparence des dépenses publiques.
Commentaires


Comment