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Paul Marie Gondjout propose «une transition (…) pour préparer des élections générales»
Publié le lundi 10 juillet 2017  |  Gabon Media Time
Paul-Marie
© Autre presse
Paul-Marie Gondjout, secrétaire général adjoint de l’Union nationale (UN, opposition)
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C’est à la faveur du conférence de presse qu’il a animé ce vendredi 7 juillet à la résidence Gondjout sis à Montagne sainte, que Paul Marie Gondjout a tenu à entretenir l’opinion nationale et internationale sur la crise politique que traverse le Gabon depuis la fin de l’élection présidentielle du 27 août 2016.

C’est dans l’optique d’expliquer le sens réel de sa libre tribune publiée dans plusieurs médias nationaux que, le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale s’est retrouvé face à la presse. D’entrée de jeu, il a dénoncé une fois de plus la situation politique née du dernier scrutin présidentiel, mais aussi l’immixtion des réseaux françafricain dans la politique gabonaise. «La démocratie gabonaise (…) est prise en otage par un système qui a décidé depuis toujours de ne jamais tenir compte de l’avis du peuple» a t-il dénoncé.

Ajoutant que «l’arrivée d’Ali Bongo et le règne du sang qu’il a instauré au Gabon a mis en lumière la vérité sur ce régime et ses fondements hérités de la françafrique».

Dénonçant, le rôle ambiguë de la France, notamment par le biais de ses réseaux sous-terrain, affairiste hérité de la françafrique. Paul Marie Gondjout a estimé que «le régime Bongo s’est enraciné au Gabon» avec la bénédiction de la France, qui au détriment du peuple gabonais à privilégier pendant près de 50 ans ses propres intérêt économique, via ses multinationales installées au Gabon.

«Ce n’est pas seulement la france officielle comme elle aime à se faire appeler mais ce sont ces réseaux d’affaires qui refusent que l’alternance se fasse à la tête de l’état car ils estiment que leurs intérêts ne peuvent être garantis que par la famille Bongo puisqu’ils sont des associés en affaires. Voilà le fond du problème Gabonais» a t-il martelé.

.Le secrétaire exécutif adjoint de l’UN a de ce fait indiqué que «ce chapitre Bongo-PDG-françafrique doit être clos car il remet gravement en cause les fondements de la République qui sont mis en danger par ces liens mafieux qui ne siéent plus au mouvement de transparence engagé dans la gestion moderne des états».

«Nous nous rendons compte que le corps électoral au Gabon est divisé en deux. D’un côté la souveraineté nationale qu’est le peuple (…) de l’autre les intérêts politico-financiers qui contrôlent l’économie nationale et les institutions. À chaque fois qu’il y a une élection au Gabon les deux votent et c’est le dernier cité qui a toujours prévalence sur l’autre» a t-il observé.

Au vu de cette situation il a souligné que «si Jean Ping a gagné et que la souveraineté des intérêts refuse de le voir s’installer au palais, par conséquent nous disons que nous ne voulons pas non plus d’Ali Bongo à la tête de l’Etat Gabonais».

Par ailleurs, pour sortir le pays de cet imbroglio politique qui pourrait avoir de lourdes conséquences, Paul Marie Gondjout a proposé «de remettre les compteurs à zéro et qu’une transition soit mise en place pour préparer des élections générales qui désigneraient de nouvelles autorités légitimées par le suffrage universel».

«Je souhaite que chacun de nous dans nos partis puissions partager cette option comme d’une solution possible pour trouver une issue au blocage politique auquel le pays est confronté» a t-il conclu.
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