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Journée internationale contre les drogues : « Écoutez d’abord » !
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  Times Infos
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Outre l’ONG Agir Pour le Gabon qui a essayé de colmater les brèches avec le peu de ressources matérielles qu’elle dispose, on est en droit de dire que les pouvoirs publics ont passé sous silence cette journée du 26 juin 2017.

Conformément à sa résolution 42/112 du 7 décembre 1987, l’Assemblée générale a décidé de célébrer la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues le 26 juin afin de renforcer l’action et la coopération aux échelons national, régional et international dans le but de parvenir à une société affranchie de l’abus des drogues.

Soutenue chaque année par la communauté internationale, cette journée a pour objectif de renforcer la sensibilisation au grand danger que sont les drogues illicites pour notre société.

Fort du succès de la campagne de l’année dernière, le thème pour l’année 2017 est : « Écoutez d’abord ». Écouter les enfants et les jeunes constitue une étape cruciale pour les aider à grandir sainement et en sécurité. Fondée sur des données scientifiques, cette initiative a pour objectif d’accroître l’appui à la prévention de l’usage des drogues ; un investissement efficace pour le bien-être des enfants, des jeunes, de leur famille et de leur communautés.

N’ayant pas organisé une véritable célébration à l’échelle nationale, le Dr Alphonse Youma Eyougha qui trime sur le terrain des sensibilisations avec son ONG depuis 22 ans, a encore réuni plusieurs experts pour sensibiliser la jeunesse au rond point d’Awednjé à Libreville.

Outre son intervention pour rappeler les décideurs à plus d’implications sur ce qu’il qualifie de ‘’combat citoyen’’, on a noté l’intervention du général de police et ancien directeur général de l’OCLAD Mounanga , lequel a exhorté les uns et les autres à beaucoup plus œuvrer pour que le Gabon continue de ratifier les textes répressifs devant décourager les trafiquants de drogues au Gabon.

L’intervention de la prophétesse Claudine Ayo épouse Maviogha, leader religieuse qui a dit rencontré des cas de certains croyants dépendants des drogues a opté pour la création d’un observatoire gabonais des drogues et de la lutte contre la toxicomanie (OGDT), car selon elle, « nous avons souvent observé la démission de certains parents qui nous abandonnent avec leurs malades, lorsqu’ils ne les déposent carrément dans les rues de Libreville, hors si on mettait en place cette entité devant servir à accueillir et écouté les personnes atteints des méfaits de drogue pendant quelles ne sont qu’au stade de la dépendance avant de faire la maladie » a-t-elle expliqué.

Les propos qui ont corrodé avec un autre expert qui lui est venu démontrer que « La consommation de drogues par un individu modifie ses fonctions physiques ou psychologiques, mais aussi ses réactions et ses états de conscience. On appelle « drogue » les produits créant une dépendance (addiction) et reconnus comme nocifs pour l’individu, à commencer par l’alcool et le tabac.

La quête du plaisir, le désir de quitter la réalité ou de faire une nouvelle expérience sont souvent des moteurs de consommation de drogues, mais il faut savoir que cette consommation de stupéfiants entraîne très rapidement des conséquences néfastes:

Un individu sous l’emprise de ces substances peut en effet mettre sa vie et celle des autres en danger, de par la lenteur de ses réflexes, de ses réactions, mais aussi par la modification de sa personnalité. Cela entraîne également une dépendance et d’importants risques pour la santé (overdose) ».

Enfin, il est à rappeler que les membres de l’ONG Agir Pour le Gabon militent pour la lutte contre l’alcoolisme, le tabagisme et les drogues illicites en sensibilisant les populations dont essentiellement les jeunes sur les méfaits des stupéfiants qui sont en majorité à l’origine des viols et autres maux de la société, évidemment à l’origine de nombreux décès au Gabon et ailleurs.

Par B.N.
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