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Selon le FMI, le Gabon doit relever trois grands défis macroéconomiques pour relancer la croissance
Publié le lundi 26 juin 2017  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Après l’approbation de l’accord élargi de 642 millions de dollars, au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) en faveur du Gabon, le 19 juin dernier, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a passé l’économie gabonaise en revue.

Au terme de cet exercice, l’institution de Bretton Woods a indiqué que pour relancer la croissance, le Gabon doit impérativement relever trois grands défis macroéconomiques. Lesquels défis portent sur le ralentissement de la croissance; l’augmentation des niveaux d’endettement public ainsi que l’insuffisance des marges de manœuvre budgétaire et extérieure.

L’institution de Bretton Woods rappelle que depuis le milieu de 2014, le repli des cours du brut a provoqué une forte chute des exportations de pétrole et des recettes budgétaires. En conséquence, le repli de l’activité économique s’est poursuivi en 2016, avec un taux de croissance de 2,1 %, contre 3,9 % en 2015.

Malgré l’ajustement budgétaire opéré par les autorités depuis 2014, la situation s’est fortement détériorée. En conséquence, le creusement du déficit budgétaire global a entraîné une augmentation des besoins financiers qui s’est traduite par un financement intérieur bancaire élevé et par une accumulation d’arriérés.

Le déficit des transactions courantes s’est aussi sensiblement creusé en 2016, dépassant 10 % du PIB, contre un excédent moyen d’environ 14 % du PIB sur la période 2010-14. Quant à l’inflation moyenne, elle a grimpé à 2 % en 2016, même si elle reste alignée sur le critère de convergence de la CEMAC.

Malgré ce contexte, souligne le FMI, les perspectives économiques à moyen terme demeurent favorables, mais à condition toutefois que les politiques prudentes, soient mises en œuvre comme prévu. Grâce à celles-ci, la croissance pourrait renouer avec les niveaux antérieurs de 4 et 5 %.

Dans ce cadre, les importants investissements entrepris notamment sur le secteur agricole et la logistique devraient développer un avantage comparatif dans l’agroalimentaire. Ces investissements devraient également mettre les activités d’aval liées à d’autres produits de base, hors-pétrole, en valeur.

En somme, la stratégie de diversification du Gabon axée sur ces projets pourrait contribuer à doper la compétitivité et la productivité, et à rétablir la stabilité extérieure dans la durée, soutient l’institution de Bretton Woods.

Stéphane Billé
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