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Vie chère : Bolloré accusé d’augmenter le coût de la vie au Gabon
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Trois ONG pointent accusent le concessionnaire français d’être à la base des prix élevés de certains produits de première nécessité. Bolloré a fini par baisser les frais d'aconage au port d'Owendo.

Le groupe Bolloré est accusé par trois organisations non gouvernementales d’être la principale cause de la cherté de la vie au Gabon, rapporte la presse locale. L’Association jeunesse sans frontières (AJSF), S.O.S. Consommateurs et Time se font en effet aider par Me Bhongo Mavoungou pour contester et demander la résiliation de la convention signée entre l’Etat du Gabon et le groupe français en 2007.

Les organisations de la société civile s’appuient sur le constat du ministre de l’Economie, Régis Immongault. Il y a quelques temps, le membre du gouvernement a effectué le tour de certaines places commerciales de Libreville pour juger de l’application des mesures prises avec les opérateurs économiques pour faire face au renchérissement de la vie. « A cette occasion, il a constaté que malgré les mesures prises pour réduire les prix des denrées de première nécessité, celles-ci n’étaient pas autant respectées », dénonce le groupe d’ONG.

Pour elles, cette situation est le fait du groupe Bolloré, qui aurait plus d’avantages dans cette convention que n’en a l’Etat gabonais. D’où l’exigence de l’annulation dudit contrat, qui donne le monopole de la gestion des ports du Gabon à Bolloré. « C’est la raison pour laquelle avec le groupe d’ONG, nous avons décidé de saisir les juridictions nationales pour obtenir la résiliation de cette convention, qui ne relève pas du pouvoir législatif national », a indiqué Me Bhongo Mavoungou, cité par le journal L’Union.

Le 15 juin, le directeur général de la Société des terminaux des conteneurs du Gabon (STCG), filiale du groupe Bolloré, a informé les syndicats des aconiers, des consignataires et des transitaires, qu’elle baissait ses tarifs d’aconage. La correspondance de l’opérateur en charge de l’exploitation du port d’Owendo indiquait que les produits de première nécessité (catégories 1, 2 et 4) et des conteneurs frigorifiques, vont bénéficier d’un allègement de 40%. Tandis que toutes les autres catégories de marchandises se verront appliqués une remise de 20%.

La mesure du Dg Anthony Samzun rentre dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Mais, pour plusieurs observateurs du milieu des affaires au Gabon, elle a été dictée par la mise en service du nouveau port commercial construit par la Gabon special economic zone (GSEZ), entreprise dont les intérêts sont détenus par le Singapourien Olam international et l'Etat gabonais. Le nouveau port cargo d’Owendo a en effet démarré ses activités avec des tarifs 25% moins onéreux que ceux de Bolloré.
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