Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Biens mal acquis : Paris intéressé par ljus
Publié le mardi 6 juin 2017  |  Gabon Review
Comment


Dans le cadre des enquêtes sur l’affaire des «biens mal acquis», Paris s’intéresserait aux transactions effectuées par certaines personnalités gabonaises de Montréal vers la France, ainsi qu’à certaines propriétés basées au Québec.

A la recherche des cieux plus cléments pour mettre à l’abri leurs fortunes, certains responsables africains auraient-ils jeté leur dévolu sur le Canada?

Apeurés par la traque dont ils font l’objet en France, où des procédures judiciaires sont ouvertes, notamment contre des dirigeants du Congo-Brazzaville et du Gabon, dans le cadre des «biens mal acquis», certains officiels ont choisi d’investir des millions de dollars à Montréal, au Canada, au milieu des années 2000. Mais les enquêteurs français sont toujours sur la brèche.

En ce qui concerne particulièrement le Gabon, le bureau d’enquête «Hugo Joncas», en collaboration avec le journaliste indépendant Emmanuel Freudenthal, indique que certains politiciens et responsables des administrations investissent depuis des années dans l’immobilier québécois. Ces investissements seraient favorisés par la bienveillance du dispositif juridique en la matière.

En effet, «aucune loi particulière n’empêche un haut gradé d’une dictature ou d’un régime corrompu d’investir au Canada. Résultat: le Québec accueille de plus en plus de personnalités politiques issues des régimes corrompus et autoritaires», souligne le bureau d’enquête.

Grace à cette flexibilité judiciaire, deux administrateurs publics, à savoir Lin Mombo, actuel président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (Arcep) et l’ancien président directeur général de la Poste, aujourd’hui sénateur Zéphirin Rayita, auraient investi plus de 3 M$ dans un immeuble commercial à la 995, rue Wellington, Griffintown. Ils auraient acquis ce bien en 2003 pour une valeur de 3,5 M $ (taxes comprises), avec une hypothèque de 966 667 $ à la (Banque nationale de Grèce), avant de le revendre en 2007 à 3,2 M $. «C’est un Français qui nous avait contactés, mais ce qu’il nous proposait en France, c’était trop cher pour nous», aurait expliqué Lin Mombo, contacté par le Bureau d’enquête. Cet intermédiaire lui aurait alors proposé l’immeuble de la rue Wellington, à Montréal.

La tour de 18 étages du Chemin du Golf, à L’Île-des-Sœurs, où le patron du fisc gabonais, Joël Ogouma, a acquis son unité. © Pierre-Paul Poulin

Loin d’être les seuls à succomber aux atouts et facilités qu’offre le Québec aux investisseurs, notamment dans ce secteur, le directeur général des Impôts, Joël Ogouma, se serait lui aussi lancé dans ce créneau. Il aurait acquis en 2014, un appartement de plus d’un demi-million de dollars dans une luxueuse tour du Chemin du Golf, à l’Île-des-Sœurs, soit 546 800 $. Sans hypothèque. Cependant, rien n’indique que le patron des impôts, soit dans la ligne de mire des autorités françaises.
Commentaires

Dans le dossier

Justice
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment