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Gabon: un gouvernement remanié appliquera les réformes issues du dialogue
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  RFI
Ali
© AFP par STEVE JORDAN
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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Au Gabon, bientôt une semaine que le dialogue politique voulu par Ali Bongo s’est terminé. Les réformes prévues touchent notamment à la Constitution, aux élections, aux mandats politiques et à plusieurs institutions-clés. Ces mesures doivent être mises en place par le gouvernement qui devrait être remanié. Toutes ces réformes seront transformées en lois et textes réglementaires qui promettent de s’étaler dans le temps.
Le rapport final prévoit qu’un gouvernement remanié applique les réformes. Hier, le porte-parole du gouvernement a garanti que la future équipe ferait de la place aux participants. Les opposants ayant rejoint le dialogue devraient donc recevoir des portefeuilles.

« L’équipe ne sera pas paritaire. Mais nous devrions obtenir des postes pour garantir l’application des recommandations », explique Pierre-Claver Maganga Moussavou. Le chef du Parti social démocrate (PSD) précise « ne rien espérer » pour son cas personnel. Un comité de suivi sera également nommé pour surveiller l’application des réformes. « Le gouvernement préparera des textes. Selon les cas, ils seront adoptés en Conseil des ministres ou soumis au vote du Parlement », explique de son côté Ali Akbar Onanga Yobeghé, co-rappoteur pour la majorité.

Un calendrier incertain

Le calendrier est encore incertain. Le président a la main sur le chronogramme, précise le pouvoir. Mais appliquer ces projets pourrait prendre jusqu’à 24 mois, estime Pierre-Claver Maganga Moussavou. Avec ce dialogue, la crise est-elle terminée ? Faustin Boukoubi, patron du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), veut croire que « la page se tournera au fur et à mesure des réformes ».
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