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Fin du dialogue politique : remise du rapport général des travaux à Ali Bongo Ondimba
Publié le samedi 27 mai 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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LIBREVILLE - En recevant le rapport général sanctionnant la clôture des travaux du dialogue politique, vendredi à Libreville, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a apprécié ce qu’il a qualifié de « propositions audacieuses », issues des phases citoyenne et politique.

Après la lecture et la réception dudit rapport mains des coprésidents de la majorité, Emmanuel Issoze Ngondet et celui de l’opposition, Pierre Claver Maganga Moussavou, le président de la République a relevé l’audace d’abord au niveau des propositions relatives aux partis politiques dans la consolidation de la cohésion nationale et de la paix sociale.

« J’en veux pour preuve, pour ne m’en tenir qu’à quelques exemples, les propositions audacieuses que vous avez formulées au sujet de la contribution des partis politiques dans la consolidation de la paix et la cohésion nationale. Je pense en particulier à la nécessité d’assurer une instruction politique aux militants. Je note également que, dans l’intérêt supérieur de notre pays, vous préconisez la signature d’une trêve sociale d’une durée de 3 à 5 ans entre le Gouvernement, le patronat et les organisations des travailleurs. Le but recherché étant de trouver des solutions durables aux problèmes posés, dans un climat garantissant la poursuite du développement économique et social de notre pays », a-t-il dit.

Le Chef de l’Etat a également apprécié les propositions relatives aux réformes institutionnelles et électorales.

« S’agissant des réformes institutionnelles et électorales, les mesures préconisées sont audacieuses. L’orientation générale participe d’une volonté claire de renforcer la légitimité des institutions par une libre participation des citoyens à l’élaboration de la décision publique, à travers des représentants légitimes et habités par le sens de l’intérêt général, en un mot des patriotes. Qu’il s’agisse du retour au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour les élections présidentielle et parlementaire, de la redéfinition des rôles, missions et du périmètre d’actions des organes impliqués dans le processus électoral, ou bien des modalités de la désignation de leurs membres, il y a de bonnes raisons de penser que vous avez jeté les bases de l’écriture des pages nouvelles de l’histoire institutionnelle de notre pays », a-t-il affirmé.

Fort de cette logique, Ali Bongo Ondimba s’est félicité de l’esprit de consensus, qui est de coutume au Gabon et qui a prévalu une fois de plus tout au long des travaux.

« Le choix du consensus comme mode exclusif de prise de décision lors de vos assises aura donc été en parfaite synergie avec l’esprit et la lettre de la palabre africaine en général, et gabonaise en particulier. Vous avez ainsi fait le choix de la fidélité à ce que nous, Gabonais, nous sommes : ni un peuple de démons, ni un peuple d’anges, mais un peuple épris de paix. Tel est notre singularité d’être-au-monde. Sans remonter plus loin dans notre histoire, on peut faire le constat de la récurrence des Accords politiques depuis la fermeture de la longue parenthèse du Parti unique : avant-hier c’était les Accords de Paris, hier les Accords d’Arambo, aujourd’hui les Accords d’Angondjè…Cela confirme que le consensus a toujours été le lubrifiant de la vie socio-politique de notre pays depuis l’indépendance. Il est la manifestation politique la plus éclatante de notre obsession collective de la paix », a-t-il rappelé avant de martelé que « Oui ! Nous préférons être des amateurs de consensus, plutôt que des professionnels de la polémique violente ».

Mais avant, le président de la République a tenu préalablement à remercier tous les participants qui ont pris part au dialogue politique.

Le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, par ailleurs coprésident de la majorité, a relevé les avancées politiques dudit dialogue à savoir : « Conforter davantage le peuple dans son rôle de source de légitimité du pouvoir, renforcer les conditions d’intégrité et de transparence des scrutins, améliorer la représentativité politique des citoyens ».

Le co-président pour le compte de l’opposition, Pierre Claver Maganga Moussavou, a, pour sa part, salué la tenue de « ce dialogue qui tout en replaçant les citoyens gabonais au centre de nos décisions, devrait fonder durablement le chemin de la transparence et d’un état de droit démocratique. »

Au cours de cette cérémonie marquant la clôture officielle du Dialogue politique, les différentes parties prenantes ont également procédé à la signature d’un protocole d’accord. Enfin, le chef de l’Etat s’est engagé à aider les institutions compétentes à traduire en lois, règlements et décisions les propositions issues du Dialogue politique

Le dialogue politique qui s’achève a été lancé le 28 mars 2017. Le président de la République l’avait voulu inclusif et sans tabou. Ces assises ont mobilisé plus de 2 000 acteurs de la société civile ainsi que 54 partis politiques de la majorité et de l’opposition.

SN/FSS
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