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Dialogue politique : L’optimisme d’Ali Bongo Ondimba
Publié le samedi 27 mai 2017  |  Gabon Review
Ali
© Présidence par DR
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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A la fin des travaux du Dialogue politique organisé pour apaiser les tensions nées de la dernière élection présidentielle, Ali Bongo Ondimba qui a clos les travaux le 26 mai 2017, s’est prêté aux questions de la presse médias, sur les décisions de ces assises et leur impact sur la crise actuelle.

Monsieur le président êtes-vous satisfaits au terme de ce Dialogue ?

Ali Bongo Ondimba : Je suis satisfait par le fait que les Gabonais se sont retrouvés plus d’un mois durant et qu’ils ont discuté d’une chose qui était très importante pour eux. Leur pays ! Il faut par-là voir que la majorité de nos compatriotes attendait quelque chose de ce Dialogue. Tous ceux qui y ont participé ont mis de côté toutes leurs différences. Ils n’ont parlé que de ce qui nous réunit tous : le Gabon. Et Dieu sait que lorsqu’on arrive à un dialogue, c’est qu’on vient avec ses convictions et ses idées. Mais en face, il faut aussi savoir que d’autres viennent avec des idées. Tout consiste donc d’abord à écouter puis à se parler et enfin à comprendre quel est l’intérêt de tous. Cela n’a pas été facile. Je tiens encore une fois à rendre un grand hommage aux différents acteurs qui ont su privilégier d’abord l’intérêt national, l’intérêt public avant les intérêts particuliers. Chacun a laissé et mis de côté son égo, leur fierté pour ne penser simplement qu’à être une seule personne : un Gabonais ou une Gabonaise. C’est ce que nous devons retenir. Nous devons aussi retenir que c’est un projet ambitieux. Les Accords d’Angondjé sont très ambitieux, mais comme je l’ai indiqué tout à l’heure, je vais moi-même être derrière le gouvernement, le parlement qui devrait traduire en actes tout ce qui a été décidé par nos compatriotes. Pendant trop longtemps, nous avons subi les outrages, subi les violences et il faut vraiment un mot très important pour que nous puissions vivre de manière apaisée la vie politique dans notre pays. C’est possible si nous le voulons tous. Ne pas le vouloir, ce n’est pas être patriote car, comment peut-on persister dans la violence ? Comment peut-on persister dans l’invective ? C’est là la question. Et aujourd’hui, devant l’histoire, nous pouvons regarder nos compatriotes d’aujourd’hui et de demain en face pour dire que nous avons fait œuvre utile pour notre pays. Nous avons contribué à ce que les Gabonais et les Gabonaises se parlent mais surtout vivent mieux dans leur pays et non ailleurs.

Les opposants qui n’ont pas participé à ce dialogue disent qu’il faut maintenant une synthèse des conclusions de tous les dialogues, notamment le dialogue de Jean Ping.

La courtoisie et la politesse auraient consisté en ce qu’ils acceptent mon invitation et qu’ils viennent s’asseoir pour dialoguer. Si tel était vraiment leur désir, nous les avons attendus, nous les avons invités. Ils ont décliné cette offre. Ils ont préféré la politique de la chaise vide. Eh bien, le message est très simple : la chaise vide ne paie pas car, ils ont pensé pouvoir influencer les différents participants au dialogue. C’était ça leur but : influencer dans un sens ou dans un autre la tenue de ce dialogue mais ça ne s’est pas passé comme voulu. Des Gabonais et des Gabonaises courageux ont décidé malgré tout de se rencontrer et de parler de leur pays et c’est le plus important. La majorité des partis politiques, la majorité des associations est venue pendant plus d’un mois pour se parler. Alors, faut-il que pour une ou deux personnes nous ne tenions pas compte de ce que la majorité a décidé ? Ce serait insulter toutes ces associations, insulter tous ces compatriotes, insulter la majorité des partis politiques qui sont eux, venus et qui ont travaillé pour leur pays. De temps en temps, ils ont mis de côté leurs égos parce que certains sont aussi chefs de partis, certains sont des anciens candidats, certains sont des personnalités, des anciens de ce pays et toute cette jeunesse qui s’est mobilisée. Doit-on insulter tous ces participants parce que deux ou trois ont refusé l’appel au dialogue, l’appel à négocier avec d’autres Gabonais qui ont refusé la main tendue ? Je vous pose la question.

La trêve sociale est-elle d’actualité au moment où plusieurs services publics sont en grève ?

La trêve sociale est plus que d’actualité. Je pense que cela est une très bonne recommandation qui a été faite et que nous devons absolument mettre en place. Nous avons un plan de relance important à mettre en application. Vous savez très bien la situation dans laquelle se trouve le pays. Vous savez très bien que malgré les efforts qui ont été les nôtres, le pays est dans une situation délicate, du fait de la baisse du prix du pétrole. Si nous n’avions pas pris les devants pour la diversification de notre pays, aujourd’hui, nous serions dans des situations extrêmement difficiles. Alors, la poursuite du programme économique avec la diversification économique est très importante pour permettre à nos compatriotes de continuer demain à garder espoir et de vivre mieux. Pour cela nous en appelons, encore une fois, à ce que les égos se mettent de côté pour privilégier l’intérêt commun. Je rappelle surtout que nous avons déjà consentis de gros efforts depuis deux ans avec une hausse très importante des salaires.

Quelles perspectives quand on sait qu’il y a une élection législative prévue d’ici la fin du mois de juillet ?

Eh bien, vous avez comme moi entendu tout ce qui a été dit. Vous imaginez quand même qu’il y a des décisions prises qui vont impacter les élections. On vous parle d’un redécoupage électoral, on vous parle d’un certain nombre de décisions, on parle de la réorganisation de l’instrument qui va gérer les élections. Vous vous doutez bien que tout cela va impacter le calendrier. Toutes les recommandations et les points d’accord sont les fruits d’un mois de travail. Devons-nous mettre tout cela de côté pour continuer avec les mêmes lois qui sont décriées ? C’est là la question je vous la pose !
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