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Gabon-France: un Bongo peut être plus exigeant qu’un autre
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Fasozine.com


Le
© Autre presse par DR
Le président de la République française, François Hollande et le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba à l’Elysée.


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Reçu ce mardi 8 avril 2014 pendant plus d’une heure d’horloge par son homologue français à l’Elysée, le président gabonais s’est voulu rassurant sur les «bonnes relations» entre son pays et la France. Mais il était difficile de ne pas aborder la délicate actualité dans laquelle le Gabon a infligé un sévère redressement fiscal à la multinationale Total.

Ainsi, on veut bien croire qu’il n’y a «aucun sujet qui fâche» entre Paris et Libreville. Mais, une époque est visiblement bel et bien révolue! Ali Bongo semble bien plus décidé à rompre avec un certain passé de la complaisance diplomatique, voire économique, entre deux pays qui se devraient d’être plus partenaires qu’amis. Ceci expliquerait-il pourquoi le président gabonais appelle Paris à «s’impliquer beaucoup plus»? Difficile de ne pas le croire. En tout cas, il est évident que les réalités sociopolitiques actuelles commandent d’elles-mêmes à ce qu’on rompt avec certaines habitudes.

Aussi bien du côté de Paris que de Libreville, il est absolument indispensable de donner un nouvel élan à la coopération entre les deux pays. Une coopération qui doit répondre aussi bien aux aspirations et aux intérêts des deux peuples qu’aux exigences éthiques et morales. C’est le prix à payer pour transcender les soupçons et autres accusations qui plombent les meilleures intentions diplomatiques et économiques. C’est tant mieux si Ali Bongo veut être plus exigeant que son défunt père Omar Bongo l’a été à l’égard de l’Etat et des entreprises françaises

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