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Gérard Ella Nguéma dit non à la médiation internationale
Publié le dimanche 21 mai 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : Gérard Ella Nguéma dans la course
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LIBREVILLE -L’ancien candidat à la dernière élection présidentielle, Gérard Ella Nguéma a exprimé, vendredi à Libreville au cours d’un point de presse, son opposition à la médiation internationale sur la crise politique au Gabon confiée au président en exercice de l’Union africaine, le président de la République de Guinée Conakry, Alpha Condé.

Pour Gérard Ella Nguéma, cette médiation, qui vient brader la souveraineté, vise à rendre caduc le dialogue politique au profit des intérêts personnels des leaders qui le jour disent ne pas vouloir dialoguer avec Ali Bongo Ondimba, mais la nuit négocie avec le pouvoir en place pour une médiation internationale au mépris du peuple gabonais.

« Ce qui se trame c’est que certains veulent faire des arrangements. Ils veulent recréer le clan des Bongoistes parce que d’un côté ils mettent la pression sur le chef de l’Etat, notamment Ping, Myboto, Ogouliguendé, Nzouba Ndama, etc. Ils veulent trouver un arrangement des enfants du palais en dehors des vrais intérêts du peuple gabonais. Je pense qu’il faut discuter de la normalisation des choses du Gabon à visage découvert et non à deux clos comme aux accords de Paris de 1994 où les acteurs en dehors du peuple sont allés uniquement parler du partage des postes », a-t-il dit.

« Au sortir de l’élection présidentielle, le président déclaré élu par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo qui est le chef de l’Etat, nous a conviés à un dialogue pour trouver pacifiquement des solutions parce qu’il y a eu beaucoup d’errements et de régler les manquements observés. Il a tendu la main à tout le monde. Pendant que nous sommes au dialogue convoqué par Ali Bongo qui parle et signe au nom du Gabon, il y a des gens qui refusent cette main tendue et qui ne veulent pas discuter. Mais pendant qu’ils refusent de discuter, ils vont pleurnicher partout pour une médiation. On ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire puisque la demande de médiation sous entend une volonté de dialoguer. D’où je trouve anormal cette démarque qui vise tout simplement à se partager à nouveau le Gabon en voulant un dialogue à deux clos », a-t-il affirmé.

Pour Gérard Ella Nguéma, cette manière de faire de la politique est révolue. Le président de l’union nationale tendance André Mba Obame (AMO) a indiqué que cette médiation vise un partage du pouvoir entre les barrons politiques qui sont responsables de l’état de dégradation actuel du Gabon.

« Il ne s’agit plus de partager le Gabon, mais de régler les questions qui nous divisent notamment, la gouvernance, les élections et toutes les questions qui posent problème pour que demain les élections ne soient plus une tragédie pour les gabonais. Réglons-les à visages découvert. Pour moi, la question du médiateur est de nous infantiliser comme si nous n’étions pas capables de résoudre nos problèmes. Je sais que ceux de la génération qui ont gouverné avec Bongo père se sont toujours infantiliser au regard des multiples tours effectués pour pleurnicher en France pour avoir le pouvoir. Cela veut dire que eux-mêmes ne reconnaissent pas la souveraineté des gabonais. Si on appelle la médiation internationale, cela sous-entend que ceux qui sont allés au dialogue politique actuel ne sont pas de bons gabonais. Nous tous on aime le Gabon et personne n’a le monopole du Gabon », a-t-il dit avant de conclure que « ce qui se trame ne se fera pas et si quelqu’un croit qu’il a le monopole de la rue moi je peux démontrer que j’ai le monopole de la rue ».

Gérard Ella Nguéma a rappelé que lors de la phase citoyenne du dialogue politique, ceux qui ont refusé le dialogue ont pourtant envoyé des émissaires au dialogue avec des documents contenant des sujets à discussion.

Il y a quelques jours, le président exercice de l’Union africaine a été mandaté par les Nations unies et l’Union africaine, pour une médiation au Gabon, suite au climat politique qui y sévit au sortir de la dernière élection présidentielle.

SN/FSS
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