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Coopération USA-Gabon : le point avec Dante Paradiso
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Gabon Review


Dante
© Autre presse par DR
Dante Paradiso ,le chargé d`affaires de l`ambassade des Etats-Unis au Gabon.


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Le Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Gabon, Dante Paradiso, a entretenu la presse nationale, le 4 avril dernier, sur les questions inhérentes à la coopération bilatérale entre son pays et le Gabon. Un Sommet Etats-Unis-Afrique prévu pour août prochain pour lequel Barack Obama a officiellement invité Ali Bongo Ondimba, a été annoncé.
Dante Paradiso, Chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Gabon, a commercé, le vendredi 4 avril 2014, avec des représentants de médias locaux avec lesquels il a notamment devisé sur les relations bilatérales au plan diplomatique, militaire, sécuritaire et économique, entre Washington et Libreville ainsi que sur les questions d’actualités sociopolitique du Gabon et les projets de l’Oncle Sam pour le continent africain.

Le diplomate qui était, le mois dernier, à Washington où il a pris part à une importante conférence organisée par le secrétaire d’Etat américain à l’intention des chefs de mission diplomatique des USA, a rencontré, à son retour à Libreville, les autorités politiques du Gabon, notamment le chef de l’Etat, en vue d’annoncer les «bonnes initiatives» de Washington pour se rapprocher davantage des pays africains. Dante Paradiso a laissé entendre à cet effet qu’un «sommet des dirigeants Africains et Américains va se tenir à Washington le 5 et le 6 août. L’intention de la Maison blanche est d’avoir de bonnes discussions, de manière très ouverte, pour échanger des idées sur les relations entre les Etats-Unis et l’Afrique».

Le chef de mission diplomatique américain par intérim a également annoncé un programme élaboré par son pays au bénéfice des jeunes africains. Dénommé «Young african leaders», ce programme devrait bénéficier à 500 jeunes africains et un peu moins d’une dizaine de gabonais, triés sur le volet selon des critères spécifiques, devraient prendre part aux présélections qui démarrent dans une dizaine de semaines.

La continuation des bonnes relations avec le Gabon dans les domaines stratégiques et militaires devrait amener des Marines US à visiter le Gabon autour du mois de juin prochain, en vue du développement de plans stratégiques maritimes pour la protection du Gabon concernant notamment la piraterie maritime. «Les Marines américains étudient actuellement l’environnement maritime du Gabon, en vue de faire des recommandations au gouvernement gabonais sur la question de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée», a indiqué l’Américain.

Le diplomate a également annoncé la poursuite de la formation, par les Marines américains, des éco-gardes de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et des gendarmes Gabonais en vue de renforcer leurs capacités dans la protection des frontières de leur pays et dans la lutte contre le braconnage et le trafic d’ivoire.

Amené à aborder les relations économiques avec le Gabon, Dante Paradiso a reconnu que le Gabon est un marché trop petit pour intéresser au premier chef les hommes d’affaires américains. Une donne fondée sur la faiblesse de sa population qui n’est que d’1,5 million habitants. Toutefois, a-t-il expliqué, Libreville intéresse les Américains en ceci que le Gabon pourrait constituer une excellente porte d’entrée en Afrique centrale et, par delà, en Afrique. Ce qui pourrait expliquer la construction, vue dans aucun autre pays de la sous-région, d’une nouvelle ambassade à Libreville, que la population s’accorde à qualifier de «bunker».

Un peu forcé par les journalistes à donner sa lecture du climat politique gabonais, le diplomate a indiqué, laconique : «Certains projets sont difficiles et il y a beaucoup d’incertitudes sur l’avenir du Gabon, mais également de l’optimisme et du pessimisme. Nous comprenons bien les difficultés pour le pays. Mais la réalité est qu’à cause de l’insularité du la politique gabonaise, il est difficile d’effectuer une rupture rapide du système politique», une manière de dire que la politique de l’émergence menée par le président Ali Bongo ne saurait aussitôt produire les changements attendus, aussi bien sur le plan économique que sur le plan politique. Il faut laisser du temps au temps, dirait un défunt homme d’Etat français.

Le Chargé d’Affaires américain a rappelé que sa mission diplomatique est en attente d’un nouvel ambassadeur, notamment après le vote du Sénat,

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