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Les écailleurs de poisson : un petit métier à bien organiser
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Nouvelles du Gabon




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Libreville-La direction générale de l’économie sociale se doit de multiplier les mécanismes d’accompagnement les travailleurs des petits métiers, à l’exemple des écailleurs de poisson.

En décembre 2011, le Gabon validait en Conseil des ministres la mise en place de la direction générale de l’économie sociale rattachée au ministère des PME/PMI avec entre autres missions, le soutien et l’accompagnement des petits métiers. Parmi ces entrepreneurs sociaux figurent les écailleurs de poisson.

L’économie sociale est un concept nouveau qui gagne du terrain au Gabon, mais ignoré par beaucoup de nationaux, qui le pratiquent pourtant. Dans la capitale économie du pays, Port-Gentil ; les écailleurs de poisson sont encore en majorité des ressortissants des communautés amies. Pour les rencontrer, il faut faire un tour dans les marchés ou au centre de pêche de la localité.

« Je travaille ici tous les jours pour écailler le poisson » laisse entendre Black, un inconditionnel du centre de pêche.
Le domaine de l’économie sociale regroupe des activités individuelles et collectives. Les outils pour accomplir leurs tâches quotidiennes sont des couteaux, des machettes, des limes, des gangs, « moi-même j’ai acheté mon matériel », explique JM, une béninoise d’environ 40 ans, je n’ai pas honte de faire ça tous les matins, ajoute-t-elle.

Souvent, ce sont des acheteurs de poisson au marché qui leur confient le travail. Le plus petit poisson à nettoyer est à 200 frs cfa.

« Je leur demande de m’écailler le produit pour me faciliter la cuisine à la maison » précise Liliane R.

La direction générale de l’économie sociale devrait être amenée à sensibiliser les gabonais et, encadrer les bonnes volontés qui se lancent dans les petites activités génératrices de revenus notamment les coopératives, les ONG etc.

A Lambaréné des jeunes gabonais s’organisent, en saison sèche, au centre de pêche et au débarcadère d’Isaac à préparer leurs trousseaux scolaires à grâce à l’écaillage du poisson.


AK/YVL

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