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Art et Culture

Le CICIBA ressuscite et organise à Libreville la semaine de la décennie internationale des personnes d’ascendance africaine du 17 au 19 mai
Publié le mercredi 3 mai 2017  |  Gabon Actu
Inauguration
© Autre presse
Inauguration du nouveau siège du Centre International des Civilisations Bantu (CICIBA)
La danse, symbole emblématique de la culture bantu
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Libreville – Le Centre international des civilisations bantu (CICIBA), tombé dans les oubliettes refait surface et organise avec le gouvernement gabonais la semaine de la décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024) du 17 au 19 mai prochain.

Evelyne Petrus-Barry, représentant résident de l’ONU au Gabon, elle-même afro-descendante, s’est félicitée de voir le Gabon être le premier pays du continent à organiser ce rendez-vous important, tant académique que festif, sur cette cause mondiale proclamée par la résolution 68/237 de l’Assemblée générale.

La communauté internationale distingue ainsi les personnes d’ascendance africaine comme groupe dont les droits humains doivent être promus et protégés. Environ 200 millions de personnes se considérant d’ascendance africaine vivent en Amérique. Des millions d’autres vivent dans diverses régions du monde, et ce, en dehors du continent africain.

A l’occasion de cette semaine spéciale, Libreville accueillera un maître mondialement connu du Gwo Ka, le Guadeloupéen Roger Raspail, deux mois après la sortie de son album Dalva. « Je reste quoi qu’il advient gwo-ka et cela est définitivement ancré dans mes racines, mes gènes et mon sang. Je ne peux m’empêcher de penser, rêver, manger ou encore séduire par et avec le gwo-ka.

Ce tambour, cette musique m’a tout donné. Mais en retour, il est évident que ma musique sonne le gwo-ka,et cela peut importe le type d’instrument utilisé. Le gwo-ka comme le jazz, reggae, ou tout autre forme de musique de résistance, est une philosophie de vie. »

Pour les experts, Raspail « fait sonner les peaux de ses tambours Ka depuis plus de quarante ans avec la même passion. Jazz avant-gardiste ou morna capverdienne, swing caribéen ou rumba congolaise, funk spirituel ou transe gnawa du Sahel, le musicien a fait de sa musique un voyage perpétuel enrichi au gré des rencontres. Le percussionniste antillais a accompagné des artistes comme le pianiste Mal Waldron, le flûtiste Eugène Mona, la chanteuse Cesaria Evora, Didier Malherbe, Chico Freeman, Papa Wemba, Pierre Akendengue ou Hasnia el Bécharia ».

Gaston Ella
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