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Opposition : L’ACR à fond derrière Ali Bongo
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le président de l’ACR, Bruno Ben Moubamba et son épouse
Le président de l’ACR, Bruno Ben Moubamba et son épouse, le 28 avril 2017 au stade La nation à Libreville.
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Pendant deux jours à Libreville, l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) de Bruno Ben Moubamba a tenu son deuxième congrès dans le but d’appeler à de profondes réformes au moment où se tient à Angondjé le dialogue politique national.


Le président de l’ACR accueilli par des militants à l’ouverture du congrès. © D.R.
Six mois après son congrès dit de la refondation d’octobre 2016, l’ACR a tenu du 28 au 29 avril à Libreville, son «congrès des réformes» sous le thème «Avec Ali Bongo Ondimba construisons le Gabon d’après», qui rappelle le projet défendu par l’actuel président de l’ACR à l’élection présidentielle d’août 2016. Si le jeune parti de l’opposition n’a pas caché son soutien au président de la République, au moment où se tient à Angondjé le dialogue politique national devant a priori aboutir à d’importantes réformes, dès l’entame des travaux, son leader a tenu à préciser sa conviction. «Nous soutenons le président de la République, monsieur Ali Bongo Ondimba, sans appuyer le système despotique du Parti démocratique gabonais. Nous sommes les soutiens du Président de la République en tant qu’institution parce que nous refusons l’effondrement de l’Etat gabonais.», a-t-il indiqué.

Au cours des travaux, l’ACR s’est appesantie sur la Constitution. Bruno Ben Moubamba a émis le souhait de voir le Gabon adopter «une Constitution africaine», qui tienne compte des réalités nationales et continentales. Plusieurs années auparavant, Pierre Mamboundou et lui-même en avaient parlé. Et selon le leader de l’ACR, le défunt fondateur de l’Union du peuple gabonais (UPG) avait approuvé l’idée. Et cette Constitution, le jeune parti a souhaité que celle-ci émane d’une Assemblée nationale constituante qui tienne compte des principes, des valeurs et des normes bantu. Cette Constitution, a exhorté le vice-Premier ministre, doit clairement établir et garantir la séparation des pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

«Le Sénat devrait être remplacé par une chambre haute du Parlement dénommée Collège des sages, composé d’érudits et de sages, ayant pour mission de veiller à la conformité des lois adoptées par l’Assemblée nationale aux principes, aux valeurs et aux normes», a également proposé Bruno Ben Moubamba. Au terme des travaux, l’ACR a promis de faire parvenir au président de la République ses différentes propositions de réformes.
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