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Dialogue politique : les réformes des institutions et la limitation des mandats au centre des débats
Publié le samedi 29 avril 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Dialogue politique : Début des travaux dans trois commissions paritaires
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LIBREVILLE - La révision des institutions et les mandats électifs ont fait partie des sujets débattu, jeudi en plénière, par les représentants de la Majorité et de l’Opposition, au stade d’Angondjé au nord de Libreville.

Ces sujets, dont les conclusions sont massivement attendues par les gabonais, ont fait l’objet des discussions dans la première commission y relative qui traite de la révision des institutions dont la Cour constitutionnelle (CC).

« Nous avons la mission de réfléchir et de proposer les solutions quant au fonctionnement des institutions. Cela veut dire que qu’il va falloir éplucher la loi fondamentale, voir en ces différents articles, ce qui peut poser problème. Fait également partie du sujet de cette commission, la révision des institutions notamment la cour constitutionnelle. Il s’agit de redéfinir le rôle, les missions et sa composition de neuf de membres nommés par le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et par le président du sénat. Ce mode de désignation est contesté depuis la phase citoyenne. Nous allons prendre ces contestations en compte et apporter les solutions », a dit Norbert Ngoua Mezui le porte parole de la commission, représentant de l’Opposition.

Ce dernier a rassuré « que la majorité et l’opposition sont décidés à faire aboutir un certain nombre de réformes pour que le Gabon sorte de la crise dans laquelle, il est englué depuis la dernière élection présidentielle ».

Le porte parole de la majorité et représentant de la majorité présidentielle, André Dieudonné Berre est lui aussi revenu sur le déroulement des travaux dans la troisième commission qui parle de la modernisation de l’Etat de Droit et de la vie publique. Dans cette commission il est question des partis politiques, des associations et de leur création, les conflits entre eux, le social à l’exemple des retraites, et tout ce qui est relatif à la vie sociale.
« Dans notre commission, nous avons tenu compte de tout ce qui a été dit à la phase citoyenne de manière à ce que même si cette rencontre est appelée dialogue politique, qu’il ne s’agisse pas seulement de parler de la politique. Une bonne et grande place est consacrée au social, à la vie des jeunes, à la vie des femmes, et leur rôle dans la société. Nous travaillons en commission paritaire. Mais nous avons déjà avancé et les discussions se font d’une manière tout à fait franche, civilisée et patriotique avec conviction et passions. Toutes les conclusions doivent être agréées, acceptées et arrêtées par consensus pour l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il dit.

La quatrième commission axée sur la consolidation de la démocratie et un retour à la réconciliation, le représentant de la majorité, Régis Imongault a également fait le point des travaux.

« Nous travaillons depuis trois jours. Nous avons mis en place un mécanisme qui est celui de rapprocher les points des vue des uns et des autres. Nous avons des points d’accord et de désaccord. Mais beaucoup de points d’accord avec nos amis de l’Opposition. Le travail se fait normalement en tenant compte de l’intérêt supérieur de la nation. Sur les sujets déjà traités, nous avons parlé des partis politiques, des mesures qui consistent à ramener la paix et la réconciliation suite aux évènements postélectoraux qui ont eu lieu. Nous projetons aussi aborder des éléments de revitalisation de la démocratie gabonaise et surtout la formation des militants. Ce jeudi, nous avons poursuivi les travaux dans les domaines économique, culturel, social et le suivi des actes du dialogue. Nous avons déjà fait une partie du travail et nous respecterons le calendrier. Nous faisons tout pour qu’il soit respecté », a-t-il fait savoir.

L’ensemble des représentants de la majorité comme de l’opposition lancent à nouveau appel unanime aux populations : celui de faire confiance à ce dialogue politique.

SN/FSS
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