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Alexandre Barro Chambrier : «Ce dialogue est un faux-fuyant !»
Publié le samedi 29 avril 2017  |  Gabon Review
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro Chambrier, figure de proue des dissidents PDG d’Héritage et Modernité
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La concertation politique en cours à Libreville, ainsi que les prochaines élections législatives, ont constitué les points saillants du passage d’Alexandre Barro Chambrier sur TV5 Monde, le 27 avril dernier. Une intervention au cours de laquelle il a glissé quelques mots sur Jean-Pierre Rougou, allé «grandir la cohorte des personnes participant à un non événement».

Invité au journal Afrique sur TV5 Monde, le 27 avril dernier, le leader du rassemblement Héritage & Modernité s’est longuement prononcé sur le dialogue politique en cours, à Libreville. Une concertation qualifiée de «faux fuyant» par Alexandre Barro Chambrier. «Il s’agit d’un monologue (…) Nous sortons d’une situation très grave : une crise politique, économique et sociale, avec un déni de démocratie», a-t-il lancé.

En effet, ce dernier n’a pas manqué de rappeler qu’Ali Bongo a perdu la dernière présidentielle, remportée par Jean Ping. «A partir de là, nous ne voyons pas comment nous pourrions, après ces massacres sans précédent au Gabon, cette falsification du choix du peuple, aller à un dialogue avec le principal artisan de cette situation catastrophique», a-t-il réaffirmé.

Si nombre d’observateurs ont estimé que la non-participation d’une frange de l’opposition à ce dialogue, en l’occurrence le camp Jean Ping, permet de légitimer le pouvoir d’Ali Bongo, Alexandre Barro Chambrier a rejeté ce point de vue. Ce dernier a soutenu, en effet, qu’Ali les moyens de faire les réformes réclamées par le peuple, mais ne le fera pas.

Car, a-t-il argumenté : «Cette parodie de dialogue est destinée à montrer à l’opinion internationale qu’au Gabon, les choses se déroulent normalement. Alors que le pays est bloqué, paralysé, qu’il y a des grèves perlées, que la situation économique et sociale est désastreuse. Telle est la réalité !»

Dans ces sens, le leader du rassemblement Héritage & Modernité a glissé quelques mots sur les «opposants» prenant part à cette concertation politique. Notamment Jean-Pierre Rougou de l’Union nationale (UN), qui avait déclaré : «A part refuser d’aller au dialogue, que faisons-nous, en dehors de grands discours ?».

«Je dirai qu’il a tort et que la majorité du peuple gabonais est ancrée autour de la coalition de Jean Ping», a répondu Alexandre Barro Chambrier, avant d’ajouter : «Les partis politiques résistent pour libérer le pays et pour faire en sorte, que l’on reconnaisse véritablement les faits sur ce qui s’est passé, beaucoup de familles ayant été endeuillées». Pour lui, il ne fait aucun doute que Jean-Pierre Rougou se nourrit d’illusions. «Il ira grandir la cohorte des personnes participant à un non événement. Et c’est vraiment dommage», a déploré Alexandre Barro Chambrier.

Lors de son passage sur le média français, le membre de l’opposition a également évoqué une question figurant en bonne place dans les discussions du dialogue national : les élections législatives. «Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour», a lancé Alexandre Barro Chambrier, dont le camp est actuellement engagé dans la bataille pour faire du Gabon, un Etat de droit.

«Et, à cet égard, nous souhaitons que le prochain président français puisse respecter les droits fondamentaux, participer à ce que la France, pays dit des Droits de l’Homme, tienne compte du choix de la majorité du peuple gabonais. C’est cela, l’avenir du Gabon», a-t-il conclu.
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