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Investissements : L’attractivité du Gabon mise à rude épreuve entre 2013 et 2016
Publié le mardi 25 avril 2017  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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C’est le résultat d’une étude Baptisé «The Africa Investment Index Factors (AII)», publiée par Quatum Global, et qui porte sur l’attractivité des pays africains pour les investissements internationaux.

Pour étayer son étude, Quatum Global a procédé à la comparaison des chiffres de 2016 à ceux de 2013, 2014 et 2015. Il ressort que seuls 24 pays ont le plus progressé sur ces trois dernières années, certains dans des proportions importantes. A l’exemple du Swaziland, qui arrive en tête des pays étudiés avec 19 points, suivis de Djibouti (15 points), du Rwanda et de Sao Tomé (14 points chacun), du Burkina Faso et de la Tanzanie (14 points) et enfin, de l’Ouganda et de la Guinée, avec respectivement 12 et 11 points.

Selon Quatum Global, le Gabon a subi une baisse de 12 points et fait partie des destinations où l’attractivité pour les investisseurs a connu une chute notable. Dans cette catégorie constituée de 26 pays, on y retrouve également l’Angola avec -10 points ; la Guinée Equatoriale et les Seychelles avec -13 points chacun ; l’Ethiopie, -15 points ; la Tunisie, -17 points et la Libye qui ferme la liste avec -20 points.

Si le constat n’est pas étonnant pour ce qui concerne les pays producteurs de pétrole, il jette un doute sur l’attractivité réelle de l’Ethiopie qui affiche pourtant une croissance enviable depuis de longues années, indiquent les experts de Quatum Global.

Pour rappel, The Africa Investment Index Factors, établit son classement sur la base de 13 indicateurs répartis en six grands facteurs clés : le facteur de croissance (du PIB réel, investissement domestique, croissance économique), le facteur de liquidité (le taux d'intérêt réel, niveau de la masse monétaire), le facteur des risques (risque de change, note souveraine, taux de couverture des importations, niveau de la dette extérieure, situation de la balance courante), le facteur de l’environnement des affaires (rang dans le classement Doing Business), le facteur démographique (population totale) et le facteur de l’utilisation des réseaux sociaux (taux de pénétration de l’usage de Facebook).
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