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Agenda de sortie de crise : Satisfécit à mi-parcours de l’UPG
Publié le mardi 25 avril 2017  |  Gabon Review
MOUKAGNI-IWANGOU,
© Autre presse par DR
MOUKAGNI-IWANGOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)
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Articulé autour de 12 douze points, ce document a été passé en revue par le bureau exécutif du parti de l’opposition, le 22 avril dernier à Libreville. Visiblement bien accueilli par les acteurs politiques, cet Agenda représenterait ainsi «un réel espoir d’ouverture vers une approche concertée, dans la résolution de la crise gabonaise».

Réuni le 22 avril dernier à Libreville, le bureau exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG, Loyaliste) a fait le point sur l’Agenda de sortie de crise, proposé à l’ensemble des acteurs politiques ainsi qu’à la société civile. A cette occasion, le président du parti de l’opposition a présenté les évolutions positives enregistrées cette dernière semaine, après les réserves initialement observées de la part des différentes familles politiques.

«A la faveur des premières précisions fournies aux uns et aux autres, précisions qui ont eu pour mérite de produire un effet d’accélérateur dans la compréhension de la finalité recherchée, l’Agenda installe de manière progressive, un réel espoir d’ouverture vers une approche concertée, dans la résolution de la crise gabonaise», a déclaré Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

En effet, cet Agenda s’articule autour de 12 hypothèses formulées au titre des solutions, aussi bien par les différentes chancelleries et par chaque eurodéputé. Dans ce sens, le président du parti de l’opposition a également signalé «la saisine du Conseil européen, aujourd’hui destinataire de l’entier dossier, qui fait par ailleurs l’objet d’une traduction en cours de finalisation, en vue de son dépôt devant les autres instances internationales».

Si la proposition de concertation privilégiée de l’UPG a été perçue, par plusieurs formations politiques, comme d’adhésion au dialogue en cours, le parti a réaffirmé sa position à ce sujet. «L’option prise par l’Agenda, invite à un devoir de vérité sous les auspices des Nations unies, le pouvoir et ses alliés, l’opposition, et la société civile», a soutenu Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, avant d’ajouter : «Le dialogue en cours n’offre pas les garanties de crédibilité suffisantes, pouvant justifier la participation de l’UPG».

L’aile loyaliste de l’UPG s’est par ailleurs prononcée sur la double saisine de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), et de la haute cour de justice. «Prétendument encouragée par un courant politique aux affaires, au nom des luttes internes pour le contrôle du pouvoir, cette double saisine, très éloignée des intrigues de palais, s’inscrit dans la tradition de l’UPG, qui a toujours fait de la moralisation des mœurs publiques, un axe fort de sa ligne politique», a indiqué le parti.

Marquant son soutien à la poursuite de cette approche inclusive, qui doit de plus en plus associer de manière transversale, la société civile au travail de reconstruction du pays, l’UPG a appelé à «la désignation sans délai des juges devant siéger au sein de la Haute cour de justice, afin de mettre fin à l’interruption délibérée du fonctionnement de ce service public constitutionnel».
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