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Intermédiation d’affaires : Le périple sinueux de Yohann Emerick Moussadji Nzamba
Publié le lundi 24 avril 2017  |  Gabon Review
Yohann
© Autre presse par DR
Yohann Eméryc Moussadji Nzamba à Kinshasa
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Si son activité est parsemée de difficultés, le jeune Gabonais ne se décourage pas pour autant. En témoigne son implication dans l’organisation d’un énième rendez-vous d’affaires international, à Libreville, malheureusement reporté à cause du contexte socio-politique actuel.

Plongé dans le domaine de l’intermédiation d’affaires depuis le début des années 90, Yohann Emerick Moussadji Nzamba compte désormais parmi les ténors de cette activité au Gabon. Celle-ci consiste à faciliter la mise en relation de plusieurs personnes physiques ou morales ayant des intérêts complémentaires. Dans ce sens, le promoteur a ainsi initié un certain nombre d’événements, aussi bien sur le plan local qu’à l’extérieur du pays.

«Dans ce que je fais, en matière d’intermédiation d’affaires, je vends d’abord le Gabon à l’extérieur. En gros, j’évolue dans la sphère du business des affaires. Je mets en avant tout ce qui est lié au marketing, au management et à l’entrepreneuriat, afin de faciliter l’accès à certaines personnes, d’un certain nombre d’informations», a expliqué Yohann Emerick Moussadji Nzamba. «Je mets également à la disposition d’organismes, locaux ou internationaux, un certain nombre d’informations à même de les aider à asseoir leur politique de développement en matière de business et d’affaires», a-t-il ajouté.

Le Gabonais a démarré l’aventure dans l’intermédiation en 1992, avec un premier voyage en Turquie. «Tout est parti de là», a-t-il rappelé, satisfait du parcours réalisé jusqu’ici. «Je suis à un niveau m’ayant permis d’établir un bon réseau, un bon carnet d’adresses. Avec beaucoup de contacts noués en Afrique, aux Etats-Unis et même en Asie», affirme-t-il.

Au niveau local, Yohann Emerick Moussadji Nzamba a notamment organisé la première journée gabono-tunisienne, avec l’Association des exportations d’Afrique et de Moyen Orient (Maex). «J’ai également piloté pas mal de projets, dans le cadre de partenariats publics-privés, même si très peu on abouti, dans la santé et l’éducation notamment», a-t-il souligné. Toujours est-il que le promoteur ne s’est jamais découragé, en dépit des difficultés. «De fait, je suis encore actuellement en négociations dans des projets du même type», a-t-il révélé.


Dans le même sens, il est également impliqué dans l’organisation d’un rendez-vous d’affaires international, à Libreville. «Censé se tenir cette fin de mois (le 29 avril, ndlr), il a malheureusement été reporté à cause du contexte socio-politique actuel», a regretté Yohann Emerick Moussadji Nzamba. «Nous attendons qu’il y ait un apaisement pour relancer la machine, et attirer d’éventuels nouveaux investisseurs dans notre pays», a-t-il lancé, convaincu que cette rencontre permettrait de nouer de nouveaux partenariats avec l’Etat gabonais, ou avec des PME locales, dans des secteurs ciblés en tête desquels l’agriculture et les Technologies de l’information et de la communication (Tic).

Dans le cadre de son activité, le promoteur a préféré se passer de l’appui de l’Etat. «Nous nous sommes dits, en effet, que nous ne pouvons pas tout attendre de l’Etat. D’autant que je ne suis pas seul. Nous sommes un réseau de plusieurs intermédiaires, même si beaucoup se sont arrêtés en cours de route vu le manque de moyens, notamment», a-t-il indiqué, soutenant que ces différents déplacements sont financés par des partenaires ayant confiance en lui.

«C’est le cas d’un cabinet en Guinée Conakry, qui financera notamment mon prochain voyage dans ce pays. La structure serait intéressée par les opportunités d’affaires au Gabon, et souhaiterait ainsi m’entretenir à ce sujet», a révélé Yohann Emerick Moussadji Nzamba. En attendant, l’intermédiaire est également engagé, avec d’autres collègues, dans la perspective du montage d’une entité juridique.

En effet, le secteur n’est pas encore très bien organisé sur le plan local. «Nous sommes très souvent floués dans le cadre de notre activité, notamment au niveau de nos commissions. Nous sommes donc en concertation pour la mise en place d’une structure associative d’abord», a-t-il reconnu. Une issue qui déboucherait ensuite sur «la création d’une entité juridique en bonne et due forme». C’est tout le bien qu’on lui souhaite.
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