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Art et Culture

Culture / Gabon: le SILAL, une institutionnalisation qui prend forme
Publié le samedi 22 avril 2017  |  Gabon News
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© Autre presse par DR
Culture / Gabon: le SILAL, une institutionnalisation qui prend forme
Photo: Alain Claude Bilié-By-Nze, ministre d’Etat en charge de la Culture
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Dans son discours d’ouverture de la 4e édition du Salon International du Libre et des Arts de Libreville (SILAL), Alain Claude Bilié-By-Nze ministre d’Etat en charge de la Culture a annoncé que cet évènement fait désormais partie des manifestations prises totalement ou partiellement en charge par le gouvernement gabonais. Une notification qui sonne comme la récompense d’une détermination à promouvoir la culture noire des acteurs culturels gabonais tels que Sylvie Ntsame.

C’est une annonce qui pourrait être perçue comme une victoire pour les acteurs culturels gabonais qui sont souvent en quête d’espace d’expression, mais surtout d’exposition. L’édition 2017 du SILAL qui prend fin ce 22 avril à la Maison Georges Rawiri, ouvre donc une nouvelle perspective quant aux prochaines éditions, car il faut le dire, c’est un évènement d’envergure international qui était difficilement porté financièrement par les organisateurs, en tête desquels l’écrivaine et éditrice Sylvie Ntsame. Pour ce rendez-vous 2017, le thème retenu « Langue française et cultures africaines » rappelle aussi que notre pays à une histoire étroite avec cette langue, imposée jadis par l’ancien colonisateur : la France. Heureusement qu’elle « se déploie désormais comme la langue de l’insertion dans le jeu d’échanges mondial », a indiqué Alain Claude Bilié-By-Nze.

Par ailleurs, pour le ministre d’Etat, ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, Porte-parole du Gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nze « si le problème de son institutionnalisation s’est posé lors des éditions antérieures, il ne saurait plus être le cas aujourd’hui, puisque le Salon International du Libre et des Arts de Libreville fait désormais partie des manifestations culturelles entièrement ou partiellement prises en charge par le budget de l’Etat ». Ainsi, les acteurs du livre, les artisans, artistes et producteurs de certaines formes d’art du Gabon et l’international ont plus que jamais une plateforme consacrée aux œuvres de l’esprit.

Cette 4e édition sous le patronage du Ministère de tutelle, et co-organisée avec l’Association pour la Promotion du Livre et des Arts (APLA) et les Editions Ntsame a voulu rendre hommage à l’auteur Amadou Hampâté Bâ, ainsi que la France et le Mali comme pays à l’honneur. Pour les écrivains locaux, c’est l’œuvre littéraire de l’écrivain Okoumba Nkoghe qui a été mise en relief. Dès lors, tout peut être possible, le monde pourrait venir au Gabon pour célébrer un fils du pays, qu’il soit plasticien, peintre ou écrivain. Avec l’annonce par le ministre d’Etat de la mise en place d’un comité comprenant la tutelle et les acteurs culturels, il y a des raisons de croire que le SILAL devrait mieux envisager une véritable politique du livre et de la culture de façon générale.

Dorian ONDO



Fin du salon internationale du livre et des arts de Libreville
Publié le: 22/4/2017  |  RTG1

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